Rudy Giuliani, l’imprudent avocat de Donald Trump

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L’ancien maire de New York, devenu conseil de Donald Trump, a multiplié les embardées sur plusieurs affaires d’Etat.

Par Publié aujourd’hui à 11h31

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Rudy Giuliani, l’avocat du president américain Donald Trump, à la Maison Blanche (Washington), le 30 mai 2018.
Rudy Giuliani, l’avocat du president américain Donald Trump, à la Maison Blanche (Washington), le 30 mai 2018. LEAH MILLIS / REUTERS

La bataille de la mise en accusation (impeachment) de Donald Trump promet de tester la solidité d’une défense, la sienne. Mais la soudaineté de la saga ukrainienne, qui a débuté il y a tout juste deux mois par une conversation téléphonique dans laquelle le président des Etats-Unis a demandé à son homologue Volodymyr Zelensky d’enquêter sur le fils de l’un de ses opposants, Joe Biden, a pour l’instant mis en évidence ses limites.

Elles sont symbolisées pour l’instant par l’ancien maire de New York, Rudy Giuliani, devenu le conseil du président des Etats-Unis et qui s’est impliqué publiquement dans le dossier ukrainien. Omniprésent sur les écrans de télévision depuis la publication d’un article du Washington Post qui a révélé l’affaire, le 18 septembre, l’ancien procureur, âgé de 75 ans, a multiplié les embardées.

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Dans un entretien accordé à la chaîne CNN, le lendemain, il a ainsi spectaculairement confirmé avoir demandé aux autorités ukrainiennes d’enquêter sur la famille Biden, quelques secondes seulement après l’avoir nié avec énergie. Quatre jours plus tard, face à une animatrice de Fox News éberluée, Laura Ingraham, Rudy Giuliani a assuré qu’il avait fait cette démarche à la demande de l’administration.

« Je n’ai jamais parlé à un responsable ukrainien jusqu’à ce que le département d’Etat m’appelle et me demande de le faire », a-t-il affirmé, avant de brandir un téléphone portable contenant à l’en croire les preuves de ces communications. Une affirmation qui pourrait laisser entendre, si elle devait être confirmée, que son client, Donald Trump, a mobilisé les services de l’Etat fédéral, et donc l’argent du contribuable, à des fins politiques.

« Fermez-la ! »

Mardi soir 24 septembre, de nouveau invité par Laura Ingraham, Rudy Giuliani s’est emporté contre un contradicteur, le traitant de « crétin ». « Fermez-la ! », a-t-il répété à plusieurs reprises, indifférent aux rappels à l’ordre de son hôte. Le Washington Post avait décrit, dans un article publié un peu plus tôt, l’activisme de l’avocat du président et notamment ses démarches pour obtenir l’éviction de l’ambassadrice des Etats-Unis à Kiev, Marie L. Yovanovitch, une diplomate de carrière relevée de ses fonctions en mai.

Il a accusé cette dernière d’avoir participé, selon lui, à une conspiration visant à nuire à Donald Trump. « Elle devrait faire partie de l’enquête dans le cadre de la collusion », a déclaré au Washington Post l’ancien maire qui a affirmé, contre toutes évidences, que la diplomate « travaille maintenant pour [le philanthrope George] Soros », une cible fréquente du président des Etats-Unis.

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