La Nouvelle-Galles du Sud, dernier Etat australien à dépénaliser l’avortement

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Le vote de jeudi a permis d’abolir une loi vieille de 119 ans, qui prévoyait des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les femmes se faisant avorter.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 06h31

Temps de Lecture 1 min.

La Nouvelle-Galles du Sud est devenue, jeudi 26 septembre, aux termes de semaines de débats houleux, l’ultime Etat australien à dépénaliser l’avortement, en abolissant une loi vieille de 119 ans. Le texte prévoyait des peines allant jusqu’à dix ans d’emprisonnement pour les femmes se faisant avorter, ou pour les médecins pratiquant une interruption volontaire de grosse (IVG).

La dépénalisation était en débat devant le Parlement de l’Etat depuis plusieurs mois, mais son vote avait été retardé par l’activisme d’un petit groupe d’élus conservateurs du Parti libéral au pouvoir, qui s’étaient rebellés contre les consignes de leurs responsables.

Ce débat a donné lieu à des manifestations de défenseurs du droit à l’avortement et d’opposants. Et le vote de jeudi a été applaudi par les personnes se battant pour la possibilité de choisir.

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« Désolé du fait qu’il ait fallu attendre si longtemps »

Alex Greenwich, élu indépendant de Sydney à l’origine du projet de loi, s’est dit « désolé du fait qu’il ait fallu attendre si longtemps » pour obtenir la dépénalisation. « J’exprime ma profonde gratitude à l’égard de mes collègues au Parlement et des militants dévoués des droits des femmes qui se sont battus pendant des décennies », a-t-il dit dans un communiqué.

Depuis la légalisation intervenue en octobre 2018 dans le Queensland (nord-est), la Nouvelle-Galles du Sud, Etat le plus peuplé du pays, était le seul territoire où l’avortement restait illégal même si la loi était rarement appliquée.

Depuis les années 1970, plusieurs jurisprudences étaient venues réduire la portée du texte de 1900, en considérant notamment que l’avortement était possible avec avis d’un médecin si la santé de la mère était en jeu.

La loi votée jeudi autorise l’avortement jusqu’à 22 semaines de grossesse. Au-delà de ce délai, il faut un avis favorable de deux médecins. Ce texte punit de sept ans d’emprisonnement la réalisation d’une IVG par une personne non habilitée.

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