Rohani ignore les appels à rencontrer Trump à l’ONU

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« Notre réponse à toute négociation tant qu’il y aura des sanctions est négative », a expliqué le président iranien mercredi.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 05h25

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Fin du suspense. Malgré une intense frénésie diplomatique à l’ONU, le président iranien Hassan Rohani a dit « non », mercredi 25 septembre, à toute rencontre avec son homologue américain Donald Trump cette semaine à New York. « Notre réponse à toute négociation tant qu’il y aura des sanctions est négative », a lancé Hassan Rohani à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

« Les photos souvenir sont la dernière étape d’une négociation, pas la première », a-t-il martelé, alors que Donald Trump, toujours en quête d’un grand coup diplomatique à un an de l’élection présidentielle américaine, s’était montré disposé à rencontrer le dirigeant iranien.

C’est donc l’échec, à ce stade, de la médiation menée par Emmanuel Macron et d’autres dirigeants européens ou asiatiques. Le président français avait lancé fin août au sommet du G7 à Biarritz l’idée d’une telle entrevue historique pour faire baisser les tensions entre les Etats-Unis et l’Iran, qui se sont encore aggravées depuis les attaques du 14 septembre contre des installations pétrolières en Arabie saoudite, imputées à Téhéran par les Occidentaux.

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« Durcir » les sanctions

« Pour que des pourparlers puissent être engagés, il faut respecter les accords », a encore pointé le président Rohani, faisant porter la responsabilité du blocage au milliardaire républicain qui a claqué la porte en 2018 du pacte international de 2015 sur le nucléaire iranien et réintroduit de lourdes sanctions contre Téhéran.

Or plutôt qu’alléger les sanctions, comme le réclame Téhéran et comme l’espéraient les Européens, l’hôte de la Maison Blanche a fait l’inverse. Donald Trump a promis, mardi, à cette même tribune planétaire, de les « durcir » tant « que l’attitude menaçante de l’Iran continuera ».

Et le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo est passé à l’acte sans attendre, annonçant mercredi des sanctions contre des sociétés chinoises accusées de « transporter sciemment du pétrole depuis l’Iran » en « violation » de l’embargo américain. Donald Trump n’a lui pas dit un seul mot sur le dossier le plus brûlant de la politique étrangère américaine lors de sa conférence de presse finale mercredi.

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