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A la tribune, le chef de l’Etat a estimé que « le temps (était) à la reprise des négociations » entre les Etats-unis, l’Iran et les signataires de l’accord sur le nucléaire de 2015.
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C’est un discours qu’Emmanuel Macron a longuement travaillé et retravaillé, le reprenant jusqu’au dernier moment, avant de monter à la tribune de la 74° Assemblée générale de l’ONU, le 24 septembre en milieu d’après midi.
Alors qu’il est engagé dans un délicat travail de médiation entre Washington et Téhéran afin d’enclencher un processus de désescalade dans le Golfe – voire une rencontre entre Donald Trump et son homologue iranien, même si elle paraît toujours plus improbable – le président français sait que son discours devant les représentants des 193 Etats-membres, dont 136 chefs d’Etat ou de gouvernement, prend une dimension symbolique.
Il veut parler pour l’histoire et être à la hauteur des enjeux d’un monde chaotique et face à une crise internationale majeure dans le Golfe qui peut déraper dans un processus incontrôlable.
Appel au « retour du courage »
En se référant dés les premiers mots au célèbre discours d’Alexandre Soljenitsyne à Harvard mettant en garde sur « le déclin du courage », Emmanuel Macron, lyrique comme à l’accoutumée en de telles occasions, en a appelé « au retour du courage ». Et ce mot est sans cesse revenu dans ses propos. Son discours a évoqué aussi bien la lutte contre les inégalités que celle contre le réchauffement climatique. Mais les parties les plus fortes ont été consacrées à la montée des tensions dans le Golfe.
Emmanuel Macron a insisté sur « le courage de bâtir la paix et celui de la responsabilité », rappelant que « le courage est une prise de risque, celui de ne pas défendre les intérêts qui ont conduit aux tensions ». « C’est la prise de risque du dialogue et du compromis, et celui de la reconstruction de la confiance, et c’est ce dont le Moyen-Orient, et en premier la région du Golfe, ont besoin », a précisé le chef de l’Etat soulignant que « la stratégie de la pression ne peut conduire qu’à un accroissement des tensions s’il ne débouche pas sur une solution diplomatique ».
« Aujourd’hui, le risque est celui de l’embrasement sur la base d’une erreur de calcul ou d’une réponse non proportionnée » a déclaré le chef de l’Etat français lors de son discours devant ses pairs, prononcé quelques heures après celui de Donald Trump insistant sur un durcissement des sanctions à l’encontre de Téhéran. « Plus que jamais, le temps est à la reprise des négociations entre les Etats-unis, l’Iran, les signataires du JCPOA (nom de l’accord de 2015) et les puissances de la région concernées au premier titre par la sécurité et la stabilité de celle-ci », a insisté le président français, qui a rappelé les fondamentaux d’une solution diplomatique.
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