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Le bilan d’Angela Merkel sur les questions environnementales reste mitigé.
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Jeudi 16 août 2007. La chancelière allemande, Angela Merkel (Union chrétienne-démocrate, CDU), et son ministre de l’environnement, Sigmar Gabriel (Parti social-démocrate, SPD), sont au Groenland. Vêtus d’anoraks rouges, ils se font photographier devant un glacier. Les images font la « une » des journaux. Elles symbolisent le rôle moteur que l’Allemagne entend désormais jouer dans la lutte contre le réchauffement climatique, alors que son gouvernement vient de s’engager à ce que le pays, d’ici à 2020, baisse de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Deux ans après son arrivée au pouvoir, Mme Merkel gagne un surnom : celui de Klimakanzlerin (« chancelière du climat »)
Douze années ont passé, et la Klimakanzlerin est de retour. Les mesures prises par son gouvernement pour la protection du climat, vendredi 20 septembre, ne doivent toutefois pas faire oublier l’essentiel : son bilan très contrasté dans un domaine où elle a toujours eu de grandes ambitions mais où ses résultats s’avèrent finalement limités.
Le poids de la CSU et du SPD
Ces ambitions, Mme Merkel n’a pas attendu d’être chancelière pour les afficher. Début 1995, fraîchement nommée ministre de l’environnement, elle avait provoqué un vif débat en plaidant pour une taxation du kérosène. Helmut Kohl, alors chef du gouvernement, l’avait sèchement recadrée. Un camouflet qu’elle s’efforça de faire oublier en présidant la conférence mondiale sur le changement climatique, quelques semaines plus tard, à Berlin. Deux ans avant l’adoption du protocole de Kyoto, l’événement fut considéré comme un succès diplomatique pour l’Allemagne, en même temps qu’il révéla les talents de négociatrice de Mme Merkel, âgée de 40 ans.
La décision de sortir du nucléaire après la catastrophe de Fukushima, en 2011, a conforté les centrales à charbon
Comme chancelière, celle-ci s’est souvent positionnée en championne de la protection du climat aux yeux de l’étranger. Ce fut le cas au G7 de Heiligendamm, en 2007, où elle s’activa pour que l’accord final fixe des objectifs chiffrés sur la réduction des gaz à effet de serre, sans toutefois y parvenir, en raison de l’opposition du président américain George W. Bush. Ou encore dans le cadre du « dialogue de Petersberg sur le climat », une série de rencontres informelles lancées par l’Allemagne après l’échec de la conférence de Copenhague, en 2009.
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