En Russie, un millier de personnes manifestent contre la fraude électorale à Saint-Pétersbourg

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Ils dénonçaient la victoire du gouverneur par intérim Alexander Beglov, soutenu par le Kremlin, aux dernières élections locales.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 20h27

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Scandant des slogans comme « A bas les falsificateurs ! » ou brandissant des pancartes « Arrêtez de nous mentir », près d’un millier de Russes se sont réunis mardi 17 septembre dans le centre de Saint-Pétersbourg pour protester contre les dernières élections locales, qu’ils estiment truquées.

Les manifestants dénonçaient la victoire du gouverneur par intérim Alexander Beglov, soutenu par le Kremlin, ainsi que les opérations de recomptage des voix décidées par les autorités dans les circonscriptions remportées par des candidats d’opposition. Les Russes étaient appelés aux urnes le 8 septembre pour des élections municipales et régionales ayant suscité une grande vague de contestation à Moscou et dans une moindre mesure à Saint-Pétersbourg, la deuxième ville de Russie.

Si les candidats pro-Kremlin l’ont emporté dans la majorité du pays, le pouvoir a cependant subi un revers au parlement de Moscou, où il a perdu environ un tiers de ses sièges. A Saint-Pétersbourg, Alexander Beglov l’a emporté dès le premier tour grâce notamment au retrait de son principal opposant communiste, ce dernier ayant estimé que « les dés étaient pipés ».

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« On ne peut plus tolérer ça »

L’élection a été suivie par une semaine de recomptage, des militants d’opposition se relayant pour surveiller les urnes et éviter des fraudes ou la disparition de bulletins. Plus d’une semaine après l’élection, sept commissions électorales locales n’ont toujours pas transmis les résultats définitifs de l’élection.

« Le pouvoir nous a volé la démocratie. C’est abominable, on ne peut plus tolérer ça », a déclaré à l’Agence France-presse une manifestante de 45 ans, Galina Iachtchenko. « Nous allons nous défendre. Ils ont transformé l’élection en farce et répondent par la répression (…). Le pouvoir qui, à la demande d’élections honnêtes, répond par les matraques doit partir », a pour sa part dénoncé Boris Vichnevski, une figure locale de l’opposition, membre du parti libéral Iabloko.

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