la stratégie de Boris Johnson parait toujours aussi illisible

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La rencontre entre le premier ministre britannique et le président de la Commission, Jean-Claude Juncker, lundi, ne semble pas avoir permis de débloquer la situation.

Par et Publié aujourd’hui à 06h05

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Boris Johnson (à gauche) serre la main de Jean-Claude Juncker (à droite), avant leur réunion, à Luxembourg, le 16 septembre.
Boris Johnson (à gauche) serre la main de Jean-Claude Juncker (à droite), avant leur réunion, à Luxembourg, le 16 septembre. FRANCOIS WALSCHAERTS / AFP

Ils ne s’étaient pas encore rencontrés depuis que Boris Johnson a remplacé Theresa May au 10 Downing Street. Finalement, alors que Londres et Bruxelles doivent trouver un accord avant le 31 octobre s’ils veulent éviter une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) sans accord (ou un énième report du divorce), le premier ministre britannique a demandé à rencontrer Jean-Claude Juncker, le président de la Commission.

Lundi 16 septembre, les deux hommes ont partagé leur déjeuner – œuf bio mollet suivi d’un lieu jaune – dans un restaurant à Luxembourg. Michel Barnier, le négociateur en chef du Brexit pour les Vingt-Sept, ainsi que Stephen Barclay, le secrétaire britannique, étaient également autour de la table.

On ne sait pas si les deux dirigeants ont appris à s’apprécier – l’entourage de M. Juncker a qualifié d’« amicale » la rencontre, quand celui de M. Johnson l’a dite « constructive » – mais, à écouter leurs déclarations à son issue, il ne semble pas que ce rendez-vous a permis de débloquer la situation.

« Oui, nous sommes prêts d’un accord », a lancé le premier ministre britannique, invitant l’Europe à « bouger ». Il n’y a « pas de proposition sur la table », a pour sa part commenté laconiquement la Commission, donnant donc une interprétation radicalement différente de l’avancée du dossier.

Intensifier les négociations

Les deux parties ont en tout cas convenus d’intensifier les négociations à 45 jours de l’échéance du 31 octobre. Celles-ci devraient désormais se tenir à un rythme quotidien – et non plus deux jours par semaine – et pas seulement à un niveau technique, mais sous l’égide de MM. Barnier et Barclay.

La Commission exige que Londres présente des solutions alternatives à l’accord qui a été négocié et que le Parlement britannique a rejeté à trois reprises. En cause, le « backstop », qui doit permettre d’éviter le retour d’une frontière physique entre l’Irlande du Nord, qui fait partie de la couronne, et la République d’Irlande, membre de l’UE, et donc de respecter les Accords du vendredi saint, tout en gardant le Royaume-Uni dans un « territoire douanier unique ». Inacceptable pour M. Johnson, qui veut que son pays soit à même de négocier des accords commerciaux bilatéraux avec qui bon lui semble.

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