il faut « un plan coordonné à l’échelle européenne »

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La réglementation de la reconnaissance faciale et des usages de l’intelligence artificielle est une priorité de la nouvelle Commission européenne. Encore faut-il que les Etats membres aient une stratégie dans ce domaine, juge dans une tribune au « Monde » Paul Jordan, expert de la protection de la vie privée.

Publié aujourd’hui à 06h00 Temps de Lecture 3 min.

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« Bruxelles et les Etats membres se sont inquiétés de plus en plus de l’impact potentiel des outils d’IA non-réglementés — une menace potentielle pour la vie privée, la sécurité et la démocratie » (Photo: le robot Pepper, en novembre 2018, à Hambourg).
« Bruxelles et les Etats membres se sont inquiétés de plus en plus de l’impact potentiel des outils d’IA non-réglementés — une menace potentielle pour la vie privée, la sécurité et la démocratie » (Photo: le robot Pepper, en novembre 2018, à Hambourg). DPA / Photononstop

Tribune. Les questions liées à la protection de la vie privée échappent rarement à l’attention des médias ; elles sont devenues une préoccupation fondamentale à l’échelle mondiale, et particulièrement dans le domaine de l’intelligence artificielle (IA). Récemment, la Commission européenne s’est jointe sans équivoque au débat sur la reconnaissance faciale et s’est penchée sur la possibilité d’élaborer de nouvelles règles qui étendraient les droits des consommateurs aux technologies de reconnaissance faciale.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un bouleversement de l’utilisation éthique et responsable de l’intelligence artificielle qui, dans la société numérique d’aujourd’hui, devient de plus en plus omniprésente. Un fonctionnaire de la Commission européenne a déclaré que l’objectif serait de limiter « l’utilisation aveugle de la reconnaissance faciale » tant par les entreprises privées que par les autorités publiques.

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Toutes les exceptions seraient étroitement contrôlées pour s’assurer que les droits des citoyens à la vie privée sont renforcés et respectés. La reconnaissance faciale et l’intelligence artificielle semblent sur le point de devenir des champs de bataille clés en matière de protection de la vie privée, dans la foulée du Règlement général sur la protection des données (RGPD) entrée en vigueur en 2018.

Le rôle de l’Europe

Dans une déclaration ambitieuse, la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von Leyen, a annoncé qu’elle dévoilerait au cours de ses cent premiers jours de présidence, un projet de règlement qui fournira une « approche européenne coordonnée sur les implications humaines et éthiques de l’intelligence artificielle ». L’IA est clairement l’une de ses priorités, comme le mentionne son « Agenda pour l’Europe », qui documente et articule les orientations politiques de sa présidence.

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Selon elle, « les données et l’IA sont les ingrédients de l’innovation qui peuvent nous aider à trouver des solutions aux défis sociétaux, qu’il s’agisse de santé, d’agriculture, de sécurité ou d’industrie ». J’aimerais penser que l’intelligence artificielle pourrait également fournir des solutions novatrices pour contrer les changements climatiques — une autre priorité urgente pour notre planète et pour les générations futures.

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