Des militants du climat s’invitent au Salon de l’auto de Francfort

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Ils ont réclamé une « révolution des transports », point culminant de la contestation d’une ampleur inédite visant cette année le salon.

Le Monde avec AFP et Reuters Publié aujourd’hui à 22h25

Temps de Lecture 1 min.

Des manifestants à vélo convergent vers le salon de l’automobile à Francfort, le 14 septembre 2019.
Des manifestants à vélo convergent vers le salon de l’automobile à Francfort, le 14 septembre 2019. DANIEL ROLAND / AFP

Entre 15 000 et 25 000 manifestants, opposants aux voitures et à la pollution qu’elles engendrent ont défilé samedi 14 septembre à vélo à Francfort à l’occasion du salon international l’automobile. La plupart d’entre eux ont rallié le parc des expositions à vélo depuis plusieurs villes de la région, empruntant deux tronçons d’autoroutes fermés aux voitures pour l’occasion. « On ne peut pas remplacer nos poumons », pouvait-on lire sur des banderoles, qui ont aussi pris pour cible les SUV, ces véhicules de loisir de grosse taille, entre les 4 × 4 et les monospaces.

« Nous en avons assez des politiques qui donnent la priorité aux voitures dans nos villes », a déclaré Ernst-Christoph Stolper, numéro deux des Amis de la Terre-Allemagne. « Les piétons et les cyclistes doivent conquérir les espaces urbains qui sont à nous ».

« Le salon de l’automobile représente le siècle passé », a expliqué Christoph Bautz, directeur du groupe Campact, qui a co-organisé la manifestation. « Nous voulons que l’avenir appartienne aux bus, aux trains et aux vélos… on n’en veux plus de ces gros SUV et voitures qui consomment beaucoup ! »

« L’industrie automobile est sous pression, elle n’a plus le soutien de la société comme il y a quelques années, car elle a raté des évolutions », a ajouté Tina Velo, porte-parole sous pseudonyme du collectif « Sand im Getriebe » (« Du sable dans les rouages »), qui tentera dimanche de bloquer le salon.

L’urgence climatique s’invite dans le débat public

La « génération climat » prend pour cible une branche fragilisée depuis l’éclatement en 2015 du scandale des moteurs diesel truqués chez Volkswagen, et le salon de Francfort cristallise les critiques adressées à ce secteur au moment où l’urgence climatique s’invite dans le débat public. Cette combinaison d’actions légales et illégales caractérise le mouvement de défense du climat qui progresse depuis des mois en Europe, et prend désormais pour cible une industrie longtemps intouchable par son importance pour l’économie allemande.

Le gouvernement d’Angela Merkel discute d’un plan visant à accélérer la transition énergétique, avec l’objectif de doubler la part des énergies renouvelables et de la faire passer à 65 % du « mix énergétique » d’ici 2030.

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