Bose Soonarane: «Le bénévolat est plus important que l’argent»

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Bose Soonarane, Team Manager de l’équipe masculine de volley-ball.

Bose Soonarane, Team Manager de l’équipe masculine de volley-ball.

Il veut rendre les gens heureux. Bose Soonarane croit en l’éthique. Affirmant que l’argent ne peut définir le bénévolat, le Team Manager de la sélection masculine de volley-ball aux derniers Jeux des îles a refusé un «cash prize» que lui a offert le ministère des Sports, comme récompense de l’excellente performance de ses joueurs.

Ce Team Manager de la sélection masculine de volley-ball, médaillée d’or aux 10es Jeux des îles de l’océan Indien, fait parler de lui cette semaine. Qu’a donc fait Bose Soonarane ? Il a tout simplement refusé le cash prize qui lui a été offert comme récompense pour la belle prestation de ces joueurs. «Pour moi, ce n’est pas l’argent qui est important mais le bénévolat. Ma vocation c’est de rendre les gens heureux», lance d’emblée Bose Soonarane, membre de la fédération de volley-ball, joint au téléphone, hier.

S’il avoue n’avoir pas vu le chèque offert par le ministère des Sports, dont le montant oscillerait entre Rs 15 000 et Rs 20 000, pour lui, refuser cette «récompense» équivaut à une question d’éthique. «Je suis un homme de principe. J’ai été nommé Team Manager. Ma carte d’accréditation stipulait que j’étais entraîneur. Pour accepter le chèque, il fallait que je démissionne de la fédération», fait-il ressortir.

Retraité depuis huit ans – ses deux fils, qui vivent à l’étranger, lui ayant mis la pression en raison de ses problèmes de santé – , Bose Soonarane a été le responsable du Sugar Insurance Fund Board (SIFB) pendant 15 ans. Durant ses années passées au SIFB, il agissait au sein de la Senior Staff Association. Secrétaire de la Renal Disease Patients Association, il est aussi un fervent travailleur social.

Le sport a une place prépondérante dans sa vie. Il était membre de l’Union sportive de Beau-Bassin–Rose-Hill (USBBRH) et a été également conseiller à la mairie des villes sœurs. Bose Soonarane continue à faire du social. «Avec l’USBBRH, je travaille avec une équipe d’adolescentes de 15 à 17 ans. On a créé une école de volleyball. L’Union sportive est un club multisport, qui regroupe plusieurs disciplines notamment le volleyball, le football et le basket-ball. On aide les jeunes à aimer le sport. On dit souvent qu’ils sont vulnérables face aux méfaits de la drogue.»

Passionné de foot

C’est durant les années où il était élève au collège Trinity que Bose Soonarane découvre le sport. «Je faisais de l’athlétisme. J’ai raflé beaucoup de prix lors des compétitions intercollèges.» Sur le marché du travail, il a su allier boulot et sport. «Au SIFB, j’ai participé à beaucoup de rencontres sportives.» Il voue une passion inébranlable pour le foot.

Lorsqu’il était conseiller à la mairie, il jouait énormément au foot. «J’étais moi-même un amateur de football. À l’époque de la Fire Brigade et de Sunrise, j’avais l’habitude d’assister aux matchs au stade George V. Je suis toujours un passionné du foot. Je suis fan des matchs de la English Premier League.» Bose Soonarane a une mission dans la vie : celle de rendre les gens heureux. Et il a trouvé sa voie, à travers le sport.


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