Onze morts dans l’incendie d’un hôpital à Rio de Janeiro

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Les causes de l’incendie restent à déterminer, mais l’établissement a évoqué dans un communiqué la possibilité d’un « court-circuit au niveau d’un groupe électrogène ».

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 22h50

Temps de Lecture 2 min.

La façade de l’hôpital Badim après l’incendie, à Rio de Janeiro, Brésil, le 13 septembre 2019.
La façade de l’hôpital Badim après l’incendie, à Rio de Janeiro, Brésil, le 13 septembre 2019. PILAR OLIVARES / REUTERS

Un hôpital a été dévasté par un incendie qui a fait au moins onze morts, avec des scènes de chaos pendant l’évacuation des victimes, à Rio de Janeiro, une ville déjà endeuillée par deux autres incendies spectaculaires en un peu plus d’un an.

Le feu, qui s’est déclaré jeudi 12 septembre au soir à l’hôpital Badim, une clinique privée située près du stade Maracana, dans le nord de Rio, a été maîtrisé en quelques heures, mais les pompiers ont passé la nuit à rechercher des corps dans les décombres, tandis que les victimes étaient évacuées.

Le directeur de l’établissement, Fabio Santoro, a précisé que « onze décès » avaient été « confirmés » et que des recherches se poursuivaient « pour retrouver un patient porté disparu ». L’hôpital a précisé dans un communiqué que 103 patients se trouvaient dans les locaux au moment de la tragédie et que « plus de 100 médecins ont été mobilisés pour porter secours aux victimes ». Selon M. Santoro, « 77 patients sont hospitalisés » dans d’autres établissements de la ville et quatorze « ont pu rentrer chez eux ».

Chaos

Au plus fort de l’incendie, une épaisse fumée noire s’échappait du bâtiment, pendant que de nombreuses personnes étaient installées sur des matelas et des brancards dans la rue, à même le sol, en attendant les ambulances. Les cas les plus graves ont été acheminés, dans un premier temps, vers une crèche située à proximité.

« Le médecin est arrivé dans la chambre et nous a dit qu’il y avait le feu et qu’il fallait évacuer le plus vite possible », a expliqué Teresa Dias, 58 ans, qui rendait visite à son père hospitalisé. « Ils l’ont mis sur un fauteuil roulant et l’ont attaché pour éviter qu’il ne tombe. Il y avait plein d’autres malades portés sur des brancards dans les escaliers », a-t-elle ajouté.

Pendant plusieurs heures, la situation a été absolument chaotique, le personnel soignant semblant impuissant face à l’ampleur de la catastrophe, tandis que les proches des patients attendaient des nouvelles avec angoisse.

Court-circuit

Les causes de l’incendie restent à déterminer, mais l’établissement a évoqué dans un communiqué la possibilité d’un « court-circuit au niveau d’un groupe électrogène ». Les pompiers ont assuré que la clinique possédait les certificats précisant que les normes de sécurité étaient respectées.

Le maire de Rio Marcelo Crivella s’est interrogé sur un possible « sabotage ». « Les expertises diront s’il y a eu ou non un responsable. J’espère avoir tort, mais il faut voir, s’il n’y a pas eu de sabotage, il faut enquêter là-dessus », a-t-il affirmé à des journalistes.

Rio a récemment été endeuillé par deux autres graves incendies. Le 2 septembre 2018, le Musée national, le plus grand musée d’histoire naturelle d’Amérique latine, a été dévoré par les flammes et des collections paléontologiques inestimables sont parties en fumée.

En février, dix jeunes joueurs du centre de formation de Flamengo, le club le plus populaire du Brésil, ont trouvé la mort quand les logements préfabriqués où ils étaient hébergés ont pris feu. Dans les deux cas, les autorités ont attribué les incendies à des courts-circuits dans le système de climatisation.

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