Le violeur Luc Tangorre, retourne en prison

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Le multirécidiviste  Luc Tangorre a été encore condamné jeudi, à 3 ans et 6 mois de prison, pour agressions sexuelles et attouchements sur trois mineures, par le tribunal correctionnel de Nîmes.

Déjà condamné à deux reprises pour viols aux assises, Luc Tangorre a été encore condamné jeudi, à 3 ans et 6 mois de prison, pour agressions sexuelles et attouchements sur trois mineures, par le tribunal correctionnel de Nîmes.
    
Un mandat de dépôt a été décidé à son encontre, ainsi qu’une interdiction de séjour dans le Gard pendant 5 ans, avec une privation de ses droits civiques et civils pour la même période. Luc Tangorre, 60 ans, a de même été inscrit au fichier des délinquants sexuels. Le parquet de Nîmes avait réclamé 4 à 5 ans d’emprisonnement à son encontre.
    
Luc Tangorre comparaissait ce jeudi après-midi à Nîmes pour agressions sexuelles et attouchements dans la station balnéaire du Grau-du-Roi (Gard), durant l’été 2014. A l’audience, le prévenu a une nouvelle fois totalement réfuté les accusations, comme il l’avait toujours fait lors de ses précédentes condamnations.

“Trois jeunes victimes, trois horizons très différents, des victimes qui vivent dans des zones géographiques très éloignées et qui ne se connaissent pas”, a souligné le représentant du parquet, le procureur adjoint Stanislas Vallat, en accusant le prévenu de “toujours nier, même les plus grosses évidences”, et d’être “dans le déni permanent”.

“Violeur des quartiers sud” 

“La foudre ne tombe jamais trois fois sur le même arbre monsieur Tangorre”, ont plaidé maître Fumanal et Nougier: “Dans votre vie, 16 ou 17 victimes vous ont désigné comme un prédateur. Il ne s’agit pas d’erreur ou de complot”, ont poursuivi les avocats des victimes.
    
“Est-ce que j’ai le droit de dire que les plaignantes manquent de crédibilité, avec des variations énormes dans les déclarations, plusieurs versions parfois contradictoires ?”, a répondu l’avocat du prévenu, Maître Marc Roux. “On a plaqué sa tête de violeur en série dans toute la presse, c’est le début de ses déboires judiciaires depuis 2014”, a insisté la défense.
    
Aux assises, en 1983 puis en 1992, Luc Tangorre avait écopé de 15 ans puis 18 ans de réclusion criminelle, pour quatre viols, une tentative de viols et six attentats à la pudeur d’abord, à Marseille, puis pour deux autres viols, près de Nîmes.
    
Alors surnommé “le violeur des quartiers sud”, Luc Tangorre avait bénéficié d’une grâce présidentielle en 1987, après sa première condamnation. Quelques mois après sa libération, il avait abusé de deux étudiantes américaines lors de la Feria de Nîmes de Pentecôte, en 1988.
    
Sorti de prison en 2000, il n’avait plus fait parler de lui jusqu’en 2014 et ses abus sexuels sur trois mineures. Luc Tangorre est encore concerné dans un dossier de “corruption de mineur” à Lyon, dossier en raison duquel il comparaissait en tant que détenu à Nîmes jeudi.

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