Pour apaiser la tension, le Pakistan remet à l’Inde son pilote capturé au Cachemire

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L’avion du lieutenant-colonel indien Abhinandan Varthaman avait été abattu mercredi au-dessus du Cachemire lors d’un engagement aérien entre les deux voisins.

Publié aujourd’hui à 17h17, mis à jour à 17h31

Temps de Lecture 1 min.

Images télévisées d’Abhinandan Varthaman traversant le poste-frontière de Wagah, situé entre les grandes villes de Lahore (Pakistan) et Amritsar (Inde).
Images télévisées d’Abhinandan Varthaman traversant le poste-frontière de Wagah, situé entre les grandes villes de Lahore (Pakistan) et Amritsar (Inde). B.K. Bangash / AP

Le Pakistan a remis, vendredi 1er mars, à l’Inde, le lieutenant-colonel Abhinandan Varthaman, un pilote d’avion de chasse capturé mercredi au Cachemire. L’officier a traversé la frontière au poste-frontière de Wagah, situé entre les grandes villes de Lahore (Pakistan) et Amritsar (Inde).

La libération, annoncée jeudi par le premier ministre pakistanais, Imran Khan, a été présentée par Islamabad comme un « geste de paix » en direction de l’Inde. Pour autant « notre désir de désescalade ne devrait pas être interprété comme une faiblesse » par le premier ministre indien, le nationaliste hindou Narendra Modi, a-t-il averti.

« Nous sommes très heureux de le récupérer. Nous voulons le revoir », a réagi jeudi à New Delhi le général de division de l’armée de l’air indienne RGK Kapoor. « Nous voyons [sa libération] seulement comme un geste en accord avec toutes les conventions de Genève », a-t-il toutefois poursuivi.

Poursuites pour « terrorisme écologique »

L’armée indienne a mené mardi une « frappe préventive » contre ce qu’elle a présenté comme un camp d’entraînement en territoire pakistanais du mouvement islamiste Jaish-e-Mohammed (JeM), l’un des groupes armés les plus actifs dans la lutte contre New Delhi au Cachemire et qui avait revendiqué l’attentat contre les paramilitaires.

L’Inde n’avait pas procédé à une frappe aérienne contre son voisin depuis la guerre qui les avait opposés en 1971 autour du Pakistan oriental (aujourd’hui Bangladesh), à une époque où aucune des deux nations ne possédait encore l’armée nucléaire.

Le Pakistan veut par ailleurs poursuivre l’Inde pour « terrorisme écologique » après ces bombardements. « Ce qui s’est produit, c’est du terrorisme écologique. Les seuls dommages qu’ils ont infligés l’ont été à la nature », a annoncé son ministre du changement climatique, Malik Amin Aslam, ajoutant que des « évaluations environnementales » étaient en cours pour porter ensuite l’affaire devant « des institutions internationales, dont les Nations unies ».

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