13 000 passagers bloqués, dont 11 000 en Algérie

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En redressement judiciaire, la deuxième compagnie aérienne française ne peut ni dédommager financièrement ses clients ni même assurer leur rapatriement.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h33

Temps de Lecture 1 min.

Des passagers attendent au comptoir de la compagnie française Aigle Azur, le 6 septembre 2019 à l’aéroport international d’Alger.
Des passagers attendent au comptoir de la compagnie française Aigle Azur, le 6 septembre 2019 à l’aéroport international d’Alger. STRINGER / AFP

Trois jours après l’arrêt des vols d’Aigle Azur, la deuxième compagnie aérienne française, les repreneurs potentiels doivent se dévoiler avant lundi 9 septembre, à midi. En redressement judiciaire, le spécialiste de la desserte de l’Algérie est dans une telle impasse financière qu’il ne peut ni dédommager financièrement ses clients, ni même assurer le rapatriement des voyageurs dont le vol retour a été annulé.

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« Sur les 19 000 passagers qui se sont retrouvés en difficulté au plus fort de la crise, il en reste encore 13 000 », a précisé lundi 9 septembre le secrétaire d’Etat aux transports, Jean-Baptiste Djebbari. « Dans les 13 000, il y en a 11 000 en Algérie ; 500 à 600 au Mali, au Liban, à Moscou… Mais ce sont des volumes plus petits », a-il indiqué sur BFM TV.

« Vous serez contraint d’acquérir un autre billet retour. La situation financière de la société ne permet pas d’espérer un dédommagement rapide. Les procédures devront être engagées par les organes de la procédure à cet effet », indique le site Internet de la compagnie.

Payer une nouvelle fois pour rentrer

Les clients concernés sont donc invités à contacter, soit l’assurance fournie par leur carte bancaire, soit leur agence de voyage, et à défaut de ces solutions, se rapprocher des mandataires judiciaires pour déclarer leur créance. Nombre de passagers devront donc se contenter des « tarifs spéciaux » mis en place par les compagnies concurrentes. Et payer une nouvelle fois pour rentrer.

Air France a affrété deux vols spéciaux samedi et deux autres dimanche pour Alger, pleins au quart à l’aller mais remplis au retour, selon la police de l’air et des frontières. « Le plus dur de la crise sera terminé avant la fin de cette semaine. Au moins la moitié des passagers auront alors été rapatriés », a estimé le secrétaire d’Etat.

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A Alger, ce week-end, « les passagers, par plusieurs dizaines, form[aient] des files d’attente importantes au niveau des agences commerciales des compagnies aériennes desservant la France. Air Algérie en tête faisait face à un afflux important de passagers en quête de billets d’avion, ainsi que les compagnies Tassili Airlines et Air France », rapporte le quotidien algérien El Watan.

Avec ses onze avions, Aigle Azur a transporté 1,88 million de passagers en 2018, année pendant laquelle elle a réalisé un chiffre d’affaires de 300 millions d’euros. Mais elle ne cesse de perdre de l’argent. Elle emploie 1 150 personnes, dont 350 en Algérie.

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