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Arlette Booth est une enseignante à la retraite. Passionnée de chant depuis sa tendre enfance, elle vient de lancer son deuxième single en hommage au bienheureux père Laval en cette période de pèlerinage. Rencontre avec cette dame qui a transformé sa dévotion totale pour le père Laval en chant.
La benjamine d’une famille de neuf enfants dont cinq filles, et quatre garçons, Arlette, 65 ans, a été élevée dans les pratiques catholiques par ses parents Angèle et Louis Roger Booth à Plaisance, Rose-Hill, où elle vit toujours quand elle est à Maurice. « Ma mère était une femme très disciplinée et mon père un très bon vivant », raconte Arlette, qui jette un regard doux sur une photo de son père.
Dans une famille nombreuse, il y a toujours de l’ambiance, ce n’est pas Arlette qui dira le contraire. Son enfance a été bercée au son de musique et de danse. Deux passions qui sont le patrimoine familial. À l’école primaire qu’elle a fréquentée et au collège Lorette de Rose-Hill, Arlette a été membre de la chorale. « Mes sœurs et moi, nous avons beaucoup de souvenirs de nos participations dans la chorale de notre école », s’empresse d’ajouter Arlette, pour qui ces moments restent des souvenirs inoubliables qui remontent en surface.
Sa dévotion pour le père Laval
Un autre souvenir qui restera à jamais gravé dans sa mémoire est l’amour que son père lui a transmis pour le père Laval. Son père Roger avait un profond respect et une dévotion sans faille pour le père Laval. « Mon père m’a inculquée cette dévotion au père Laval en nous conduisant à son caveau. Il faisait ses promesses au père Laval et allait le remercier quand ses prières étaient exaucées. Je me rappelle, enfant, alors qu’il y avait le pèlerinage, toute la famille s’entassait dans un taxi en direction du caveau à Ste-Croix, les fleurs, les bougies étaient souvent suivies d’un bon déjeuner en ville. » Tout comme son père, elle devient aussi dévote du père Laval. « Pendant mes examens, je lui demandais de l’aide à travers mes prières et je le sentais là pour moi. »
À mesure qu’elle grandissait, sa dévotion et son admiration pour le père Laval grandissaient aussi. En 2009, « j’ai accompagné mon frère très malade, souffrant d’un cancer au pèlerinage. Après la visite au caveau, j’ai constaté qu’il était plus joyeux et positif. Malheureusement, il est mort peu après. »
À l’âge de 18 ans, elle quitte Maurice pour continuer ses études supérieures à Londres au Birkbeck College. Elle y étudia et obtint sa Licence et sa maîtrise de français. « Ma famille avait financé mes études, mais je me suis aussi débrouillée en faisant de petits boulots. » Et là, commencera sa carrière professionnelle d’enseignante de français. Elle a eu un long et riche parcours.
Tout comme le patriarche de sa famille, Arlette a aussi passé cet amour pour le père Laval à ses deux enfants, Natasha et Alexander. En Angleterre, Arlette dirige même une association pour le père Laval. Un rôle qu’elle mène à merveille. « Je fais des recherches sur le père Laval et à mesure que je le découvre, il m’impressionne. Vous imaginez, il a appris le créole pour apporter l’Évangile aux esclaves affranchis, il a quitté son métier de médecin pour évangéliser et aider ! »
Arlette est restée pendant très longtemps au West London, elle revient de temps en temps dans son pays natal pour revoir sa famille et espère pouvoir vivre une retraite paisible mais active ici.
Sega Père Laval
Loin là-bas, c’est le titre de son premier single. « Comme le dit le titre, c’est quand on est loin que notre pays nous manque. » Ce chant, elle s’est inspirée de son vécu loin de sa famille pour écrire la chanson. « J’étais loin mais mon cœur, elle, était ici. »
C’est sur cette même lancée qu’en 2016, elle veut retenter l’expérience. « J’aime bien le père Laval, pourquoi ne pas écrire un chant sur lui ? », raconte notre interlocutrice. Ce sera une façon pour elle de rendre hommage à ce dernier. C’est comme ça qu’est née le sega père Laval.
Pour les paroles, qu’elle a commencé à écrire en 2016, Arlette Booth avoue avoir écrit, re-écrit à plusieurs reprises et peaufiné jusqu’à ce qu’elle soit fière des paroles du chant. À mesure « que j’écrivais, je voyais une note par-ci, un air qui se jouaient », nous avoue-t-elle. Elle a pu compter encore une fois sur l’aide de ses amis pour concrétiser son sega. « Pour moi, cela devait être un sega, le sang mauricien qui coule en moi », dit-elle avec un sourire.
C’est en juillet de cette année qu’elle concrétisera le projet au complet avec l’aide de toute une équipe de personnes qu’elle remercie chaleureusement. Le tournage s’est passé sans anicroche, on m’a laissée tourner le clip dans le caveau du père Laval. Elle a eu de l’aide de partout et tout a été fait dans le respect et l’humilité comme elle le voulait, car elle n’a aucun but commercial derrière cette initiative. « Je suis contente que beaucoup de personnes aiment la chanson. » (disponible sur YouTube ,ndlr) Elle nous livre qu’elle a été invitée à plusieurs endroits pour interpréter son chant.
Et Maintenant
Grâce à ce chant, Arlette dit se sentir encore plus près du père Laval maintenant et elle sait qu’il fera toujours partie de sa vie. Elle lit en ce moment le livre cœur à cœur avec père Laval. à travers ses écrits, elle apprend encore plus sur ce personnage qui, elle souhaiterait voir canonisé bientôt.
« Je découvre un homme motivé à améliorer la vie de tous et qui faisait face à de nombreux obstacles, mais en priant Dieu de l’aider. » À l’heure qu’il est, Arlette a plein de projets dans la tête. Elle compte bientôt enregistrer un album mixte de segas et de chansons en français et en anglais.
Alors que le pèlerinage approche à grand pas, Arlette Booth se prépare spirituellement pour cet évènement très importante pour elle.
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