Meurtre à Sainte-Croix: du grand amour à la folie destructrice…

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Lorsque Géraldine Sandapa (en médaillon) est arrivée à Cité Briquetterie chez sa sœur Stéphanie Ménès, mercredi, celle-ci était déjà morte. Elle a alerté la police.

Lorsque Géraldine Sandapa (en médaillon) est arrivée à Cité Briquetterie chez sa sœur Stéphanie
Ménès, mercredi, celle-ci était déjà morte. Elle a alerté la police.

Stéphanie Catherine Ménès, 32 ans, poignardée à Ste-Croix mercredi 4 septembre dernier, n’aurait jamais connu le bonheur auprès de son époux violent, Alex Steeve Ménès, 50 ans. Ce dernier s’est pendu après avoir commis son crime. Est-ce la différence d’âge ou une jalousie maladive qui aurait détruit leur couple ? Géraldine Sandapa, la sœur de la défunte, raconte la vie tourmentée et la fin tragique de ce couple qui a vécu ensemble pendant les 16 dernières années.

«Ma sœur avait presque coupé les ponts avec la famille. Ce n’est que moi qui étais en contact avec elle, car elle surveillait ma petite. Elle vivait comme dans une prison à ses côtés. Ses deux filles mineures, âgées de 17 ans et 15 ans, sont aujourd’hui orphelines et traumatisées par la tragique fin de leurs parents. Elles n’ont jamais eu une vie indépendante.»

Sa sœur aurait fini par lui avouer, il y a deux semaines, qu’elle était victime de violence conjugale. «Steeve était un homme violent, jaloux et obsédé. Li ti pe pil so latet dan miray. Les voisins me l’ont dit. Quand je suis allée déposer mon bébé chez elle le mercredi 28 août, elle m’a avoué qu’elle voulait le quitter.» Le jeudi, ils se sont disputés et le vendredi, elle est allée se cacher chez la famille. «Samedi, ma soeur s’est rendue aux Casernes et la police lui a demandé de retourner au poste de police d’Abercrombie. La police lui a dit ‘menaz sa, tou pou pas korek’.»

Le couple s’était rendu une première fois, le lundi 2 août, au poste de police d’Abercrombie, où il s’était expliqué. Son beau-frère avait fait des excuses à son épouse et elle était rentrée chez eux. «Mardi dernier, il s’était rendu chez notre mère à Cité La Cure pour lui dire ‘ki li pou pik trwa dimounn, so de tifi ek so madam’. Ma soeur lui avait demandé ce qu’il entendait par cela, il n’a fait que dire ‘mo ti pe badine’. Le lendemain, ils avaient rendez-vous en famille à la CDU. Il a demandé à passer en premier, avant ma soeur et les enfants. Il a laissé ma petite avec ses enfants et il a pris ma soeur pour la tuer. Le jour où je l’ai rencontré, il était très énervé», confie la soeur de la défunte.

Le jour du drame, il aurait appelé Géraldine Sandapa vers 15 heures. «Il m’a dit ‘to pé travay, to ser inn fini mor laba’. Je l’ai supplié de ne pas la tuer. Il m’a dit que c’était trop tard et qu’elle était déjà morte. Il m’a dit de prévenir la police et d’aller voir.»Vers 17 h 30 alors qu’elle était avec les policiers sur les lieux du crime, Steeves Ménès l’a de nouveau appelée et demandé de lui passer sa soeur, poursuit notre interlocutrice. «Je lui ai dit qu’il l’avait déjà tuée. C’était quelqu’un dans la démence. Les enfants se sont ensuite rendus chez ma mère mais il leur a téléphoné pour leur dire d’aller voir leur mère qui dormait. C’est moi qui suis allée les chercher.»

Par ailleurs, la mère de Steeve Ménès ne sait pas comment expliquer cette tragédie. «Ils étaient bien. Avant qu’il n’aille tuer sa femme, il est venu me voir mais il n’a pas ouvert sa bouche pour me dire ce qu’il comptait faire. Je n’ai jamais su ce qui se tramait entre eux. Ma belle-fille était une très gentille fille. Quand ils se sont connus, c’était le grand amour.»


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Lexpress

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