Shahebzada Azaree: libération conditionnelle animée

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Le fils du patron de Gloria Fast Food et son épouse, hier.

Le fils du patron de Gloria Fast Food et son épouse, hier.

La cour intermédiaire a été prise d’assaut, hier, mercredi 4 septembre, par les membres de la famille et les amis de Shahebzada Azaree, aussi connu comme Dade. Ils étaient venus l’accueillir après la décision de sa remise en liberté conditionnelle  émise lundi dernier par le chef juge Eddy Balancy, en Cour suprême. Le suspect, fringant, l’air serein malgré les traits tirés, est arrivé, escorté de deux officiers de la Special Supporting Unit (SSU). Il a attendu pendant plus de quatre heures qu’on lui enlève les menottes pour pouvoir respirer l’air de la liberté. Dade n’y croyait pas et quand son père, le patron de Gloria Fast Food, est arrivé, il a éclaté en sanglots en le serrant dans ses bras.

Des retrouvailles émouvantes car, depuis 10 heures, une vingtaine de personnes s’étaient rassemblées pour lui apporter leur soutien. Accompagnée de ses fils et de sa fille, son épouse, Farzana Azaree, qui arborait un air décontracté – jeans, t-shirt et casquette – et maquillée avec classe, n’a pas manqué de faire de même, lui sautant au cou. Ce n’est que vers 14 heures qu’il a comparu devant la magistrate Meenakshi Bhogun, accompagné de son avocat, Me Sailesh Seeboruth de Gavin Glover Chambers.

Partage de gâteaux

Entre-temps, ses proches, assis dans la cour, fêtaient déjà cette libération en partageant des gâteaux sucrés traditionnels. Il est ressorti libre mais toujours escorté des officiers de la SSU, qui l’ont accompagné jusqu’à la sortie. Heureux comme tout, il a posé pour une photo de famille dans la rue, avant de s’engouffrer dans sa voiture pour rentrer chez lui. Il devra comparaître de nouveau en cour le 29 janvier 2020.

Malgré sa remise en liberté, la journée de Shahebzada Azaree a été ponctuée d’incidents étant donné que son épouse et des membres de sa famille ont manifesté leur hostilité envers la presse. Ils se sont acharnés sur nos journalistes qui ne faisaient que leur travail. Farzana Azaree n’a pas manqué de nous faire comprendre qu’elle ne voulait pas de photos et que notre cameraman n’avait pas le droit de filmer son époux.

D’un ton menaçant, elle a fulminé : «De quel droit vous le filmez ? Il ne peut même pas se rendre aux toilettes,. Où voulezvous filmer encore ?» D’autres confrères étaient choqués d’assister à une telle scène. Heureusement que son père et son beau-père sont intervenus pour calmer les esprits.

Le père de Shahebzada Azaree, Ahmad, et sa sœur nous ont expliqué comment la famille a été affectée pendant les deux ans que Dade a passés en prison. «Mon business a souffert ; c’est le nom de Gloria Fast Food qui prenait un sacré coup à chaque fois qu’il comparaissait en cour et où on le surnommait le patron de Gloria alors que c’est moi qui dirige ce business depuis très longtemps. Dade n’a rien à voir avec mon business.»

Qui a payé la caution ?

La famille a contribué, selon son père, afin de trouver le montant pour la remise en liberté de Dade Azaree (deux cautions de Rs 200 000 chacune et une reconnaissance de dettes d’un million de roupies), hier. En 2017, le policier Moonsamy Govindasamy Basana-Reddi avait mentionné son nom dans un trafic de 1,26 kg d’héroïne, d’une valeur marchande de Rs 18,9 millions, cachée dans deux sachets dans le réfectoire du Passport and Immigration Office à l’aéroport de Plaisance. Il avait alors fait l’objet d’une enquête par l’Independent Commission against Corruption et il y avait eu des ordres de saisie sur sept véhicules et deux portions de terrain à Terre-Rouge, ainsi que d’autres voitures, telles que Ford Transit 100, Renault Master, BMW X6, Mercedes Sprinter, et des motocyclettes de la marque Piaggio et Suzuki 125.


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Lexpress

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