Les Etats-Unis visent Al-Qaida dans le nord-ouest de la Syrie

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Le Kremlin a accusé Washington de « compromettre » le maintien d’un cessez-le-feu dans la région d’Idlib.

Par Publié aujourd’hui à 10h52, mis à jour à 11h09

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Une frappe dans la province d’Idlib, le 23 août.
Une frappe dans la province d’Idlib, le 23 août. OMAR HAJ KADOUR / AFP

Visible à des kilomètres, un champignon de fumée noire s’est élevé de longues minutes dans le ciel d’Idlib, où l’accalmie n’aura duré que quelques heures. Au lendemain d’une pause des bombardements russes dans la province du Nord-Ouest syrien, c’est une salve de missiles de croisière américains qui a secoué les environs de la petite localité d’Al-Habit, à une demi-douzaine de kilomètres du chef-lieu de la région, samedi 31 août.

Dans un bref communiqué, le commandement central de l’armée américaine (US Centcom), a indiqué avoir visé « des dirigeants d’Al-Qaida en Syrie responsables d’attaques menaçant des citoyens américains, [leurs] partenaires, ainsi que des civils innocents », sans plus de précisions. « Avec nos alliés et partenaires, nous continuerons à prendre pour cible les extrémistes violents afin de les empêcher d’utiliser la Syrie comme un refuge », conclut le Centcom.

Diffusées sur les réseaux sociaux par des sympathisants de l’organisation Etat islamique (EI) notamment, des rumeurs ont fait état, dans la journée de samedi, d’un raid visant Abou Mohammed Al-Joulani, le chef d’Hayat Tahrir Al-Cham (HTS), le groupe dominant dans la province, lui-même issu d’Al-Qaida. L’« annonce » de sa mort a, depuis, été démentie par des sources proches de son organisation.

Images de débris

L’attaque de samedi aurait tué 29 personnes, dont 22 identifiées commes syriennes et 7 « inconnus », selon les services de secours locaux. La frappe pourrait avoir en fait visé des dissidents de HTS regroupés au sein des groupes Hourras Al-Din (« les gardiens de la religion ») et Ansar Al-Tawhid, deux factions djihadistes aux appellations mouvantes, fondées ou dirigées par des cadres du réseau d’Al-Qaida, qui ont fait leurs premières armes dans la région afghano-pakistanaise avant de rejoindre la Syrie pendant la guerre.

Contrairement à HTS, l’ancienne branche officielle d’Al-Qaida en Syrie ayant rompu ses liens avec le réseau djihadiste pour se concentrer sur un projet syrien, ces groupes, qui comptent plusieurs centaines de combattants, dont beaucoup d’étrangers, maintiennent leur allégeance à l’Egyptien Ayman Al-Zawahiri, le chef du réseau Al-Qaida.

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Fin juin, les Etats-Unis avaient déjà ciblé un siège d’Hourras Al-Din dans la région d’Alep, décrit par le Centcom comme un « centre de commandement et d’entraînement ». Le groupe djihadiste avait, lui, admis qu’une « frappe de la coalition croisée » l’avait ciblé, provoquant la mort d’un « groupe de frères ». Des images de débris présentés comme ceux d’un missile de croisière américain avaient été publiées sur les réseaux sociaux.

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