Violeur multirécidiviste, coqueluche de la gauche, gracié par Mitterrand, il retourne en prison

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Luc Tangorre, condamné pour viols en 1983, partiellement gracié par François Mitterrand avant de récidiver, a été placé jeudi à Lyon en détention provisoire dans un autre dossier. Il était sous contrôle judiciaire depuis août 2018 dans le cadre de sa mise en examen pour tentative d’agression sexuelle un an auparavant à Saint-Martin-en-Haut (Rhône) sur une jeune fille de 14 ans.

Alors qu’il avait l’interdiction d’entrer en contact avec l’adolescente, Luc Tangorre l’a croisée à deux reprises en décembre 2018 et en juin 2019. A cette première occasion, le sexagénaire avait été servi par la victime qui effectuait un stage dans une boulangerie et il avait profité qu’elle lui rendait la monnaie pour lui caresser la main.

La chambre de l’instruction de la cour d’appel de Lyon a estimé jeudi que même si ces rencontres étaient “purement fortuites”, le mis en examen “a volontairement pris contact” avec la jeune fille. Elle a ainsi révoqué son contrôle judiciaire et ordonné son placement en détention provisoire.

En 1983, le premier procès de Luc Tangorre avait suscité un vif intérêt médiatique. L’accusé, alors étudiant en sport, avait toujours nié les faits qui lui étaient reprochés, criant à l’erreur judiciaire après sa condamnation à 15 ans de prison pour quatre viols, une tentative et six attentats à la pudeur commis dans les quartiers sud de Marseille entre 1979 et 1981.

Une partie de la presse et un comité de soutien avaient alors pris sa défense: Jean-Denis Bredin, Pierre Vidal-Naquet, Marguerite Duras, Françoise Sagan, Robert Badinter, Albin Chalandon, Jean-Claude Gaudin ou Dominique Baudis… Une partie de l’intelligentsia de gauche s’était totalement fourvoyée en soutenant ce manipulateur qui criait son innocence.

Suite à cette mobilisation, Luc Tangorre avait obtenu une grâce partielle présidentielle de François Mitterrand en 1987.

Il est condamné une deuxième fois en 1992 à 18 ans de réclusion criminelle pour viols sur deux étudiantes américaines commis lors de la Féria de Nîmes alors qu’il était en liberté depuis quelques mois du fait de sa grâce.

Il les a violé longuement sous la menace d’une arme, puis les a sodomisé en utilisant de l’huile de moteur pour les abandonner non sans leur avoir donné 100 francs pour prendre un taxi car “les routes ne sont pas sûres”.

Les deux victimes avaient eu le temps de voir dans la voiture du violeur un livre avec une jaquette identique à l’ouvrage “Coupable à tout prix” dans lequel la chercheuse du CNRS Gisèle Tichané ventait son innocence lors de la première affaire Tangorre.

Après sa libération conditionnelle pour cette seconde affaire en l’an 2000, il est mis en examen en août 2014, notamment pour agression sexuelle sur une fillette de 12 ans sur une aire de jeux de la station balnéaire du Grau-du-Roi, dans le Gard. Il doit comparaître le 12 septembre à Nîmes.

Avec AFP

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