Aux Etats-Unis, la course à l’investiture démocrate s’éclaircit

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Seuls dix candidats, sur les vingt et un restants, un record, ont réussi à se qualifier pour le troisième débat, prévu le 12 septembre à Houston, au Texas.

Par Publié aujourd’hui à 06h33, mis à jour à 06h39

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Bernie Sanders et Elizabeth Warren lors du débat télévisé le 30 juillet sur CNN.
Bernie Sanders et Elizabeth Warren lors du débat télévisé le 30 juillet sur CNN. BRENDAN SMIALOWSKI / AFP

La course à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle américaine de 2020 va connaître une première inflexion significative. Seuls dix candidats, sur les vingt et un restants, un record, ont réussi, mercredi 28 août, à se qualifier pour le troisième débat, qui sera organisé dans deux semaines à Houston, au Texas.

Trois autres ont bien obtenu le nombre minimum exigé de donateurs (130 000, dans au moins 20 Etats), sans pour autant recueillir au moins 2 % des intentions de vote dans quatre sondages considérés comme représentatifs par la direction du Parti démocrate. Huit candidats n’ont pu répondre à aucun de ces critères. Cette sélection pourrait précipiter les renoncements parmi les recalés, comme l’a montré l’abandon, mercredi, de la sénatrice de l’Etat de New York, Kirsten Gillibrand.

Les candidats débattront ensemble

Conséquence de cette simplification souhaitée ardemment par les sympathisants démocrates rencontrés lors de la foire annuelle de l’Iowa, à Des Moines, début août, les dix candidats sélectionnés débattront ensemble, le 12 septembre. Les deux premiers débats s’étaient étirés sur deux soirées, les plateaux étant composés à la suite d’un tirage au sort.

Pour l’instant, l’ancien vice-président Joe Biden, 76 ans, continue de faire figure de favori, même si son avance en termes d’intentions de vote s’est considérablement réduite depuis sa déclaration de candidature, en avril, selon les moyennes de site RealClearPolitics. Campant au centre, il fait de la dénonciation de la politique et du style de Donald Trump le cœur de sa campagne.

Les deux premiers débats ont été au contraire profitables pour la sénatrice du Massachusetts, Elizabeth Warren, 70 ans. Après un début de campagne difficile, marqué par la controverse sur ses origines indiennes supposées, que le président Donald Trump ne cesse de tourner en ridicule en lui accolant le sobriquet de Pocahontas, cette figure de l’aile gauche démocrate, qui se revendique néanmoins « capitaliste », a retourné la situation en sa faveur.

Elle a notamment su rendre populaire l’une de ses mesures phares, un impôt de 2 % sur les fortunes supérieures à 50 millions de dollars. Au point que les « deux cents » gagnés sur chaque dollar taxé après ce seuil, qu’elle entend affecter à la santé, la dette étudiante et un plan environnement, sont devenus un slogan scandé par ses supporteurs lors de ses réunions publiques. Coup sur coup, le 20 août à Minneapolis (Minnesota) et le 26 août à Seattle (Etat de Washington), elle a réuni 12 000 et 15 000 personnes. Aucun autre candidat n’est parvenu à en faire autant pour l’instant.

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