Etat d’alerte à Gaza après deux explosions, encore indéterminées

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Deux policiers ont été tués dans ces attaques ciblant des checkpoints de l’enclave palestinienne. Israël a assuré n’avoir mené aucun raid aérien dans la nuit.

Publié aujourd’hui à 02h10

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Des Gazaouis sur le lieu d’une des deux explosions survenues dans la nuit du 27 au 28 août dans l’enclave palestinienne de Gaza.
Des Gazaouis sur le lieu d’une des deux explosions survenues dans la nuit du 27 au 28 août dans l’enclave palestinienne de Gaza. MAHMUD HAMS / AFP

La bande de Gaza était en « état d’alerte », mercredi 28 août, après des explosions meurtrières, ont annoncé les autorités dans l’enclave palestinienne contrôlée par le Hamas. Deux policiers ont perdu la vie dans deux offensives « ciblant des checkpoints » des forces de l’ordre, dans la soirée de mardi, a précisé, dans un communiqué, le ministère de l’intérieur de Gaza, territoire où vivent deux millions de Palestiniens.

Des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP) ont fait état d’une présence renforcée des hommes du Hamas sur les axes principaux de l’enclave.

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Les autorités n’ont pas précisé la nature de ces explosions. L’armée israélienne a fait savoir qu’elle n’avait mené aucun raid aérien dans la nuit. En fin de journée, elle avait toutefois bombardé un poste militaire du Hamas dans la bande de Gaza après un tir d’un obus vers l’Etat hébreu.

Des témoins ont également rapporté à l’AFP n’avoir vu aucune trace de frappes aériennes à proximité des lieux des explosions, qui interviennent dans un contexte qui s’est déjà tendu ces dernières semaines.

Tensions avec le Jihad islamique

Une série de tirs de roquette suivis de représailles israéliennes depuis la mi-août, ainsi que des affrontements à la frontière, font craindre une escalade entre des mouvements armés de Gaza et Israël à l’approche des élections législatives du 17 septembre dans l’Etat hébreu.

Les autorités israéliennes ont accusé le Hamas d’être responsable de ces dernières violences qui fragilisent un accord de trêve négocié par l’organisation des Nations unies et l’Egypte et qui prévoit un allégement du blocus israélien sur Gaza en échange de la fin des opérations militaires depuis l’enclave palestinienne.

Plus précisément, l’armée israélienne accuse le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, de ne pas en faire assez afin de contenir son allié du Jihad Islamique, considéré comme proche de l’Iran, ennemi d’Israël.

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Le ministère de l’intérieur à Gaza n’a pas précisé, dans la nuit de mardi à mercredi, si les explosions fatales à au moins deux policiers étaient liées à d’éventuelles tensions entre le Hamas et le Jihad islamique.

Par ailleurs, après de nouvelles salves de roquettes depuis Gaza vers Israël ce week-end, les autorités israéliennes ont réduit de moitié les livraisons de carburant pour Gaza, essentielles pour alimenter l’unique centrale électrique du territoire.

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