la charge spectaculaire de Michael Co l’ex-avocat de Trump devant le Congrès

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L’ex-avocat personnel de Donald Trump a qualifié son ancien client de « menteur », de « raciste » et d’« escroc », mercredi, devant une commission d’enquête de la Chambre des représentants.

Par Stéphanie Le Bars Publié aujourd’hui à 06h38, mis à jour à 06h38

Temps de Lecture 5 min.

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Michael Cohen lors de son audition par la commission d’enquête de la Chambre des représentants, à Washington, le 27 février.
Michael Cohen lors de son audition par la commission d’enquête de la Chambre des représentants, à Washington, le 27 février. CHIP SOMODEVILLA /GETTY IMAGES / AFP

Traiter de « menteur », de « raciste » et d’« escroc » la personne pour laquelle on a travaillé durant dix ans ne prédispose pas à donner une bonne image de soi-même. Michael Cohen, l’ancien avocat personnel de Donald Trump, en a fait les frais lors de son audition par la commission d’enquête de la Chambre des représentants, mercredi 27 février.

Après neuf heures passées à huis clos, mardi, devant une commission sénatoriale, M. Cohen a occupé, durant six heures, les télévisions, les radios et les sites des journaux américains, apparaissant tour à tour virulent contre son ancien patron, en quête de rédemption pour ses erreurs passées, fragile sur sa défense personnelle et prudent quant à de nouvelles illégalités susceptibles de gêner le président des Etats-Unis.

« La dernière fois que j’ai témoigné devant le Congrès c’était pour protéger M. Trump. Je ne le protège plus », a-t-il prévenu lors de cette séance exceptionnelle.

Voulue par les représentants démocrates, cette audition visait à « dire la vérité » aux Américains, ainsi que l’a expliqué le président du comité, le démocrate Elijah Cummings. Une gageure pour un témoin précisément condamné à trois ans de prison pour avoir menti au Congrès et au fisc. Mais une personnalité dont la connaissance intime des affaires de Donald Trump ne pouvait qu’éveiller la curiosité.

Le président du comité, le démocrate Elijah Cummings lors de l’audition de Michael Cohen devant la commission d’enquête de la Chambre des représentants, à Washington, le 27 février.
Le président du comité, le démocrate Elijah Cummings lors de l’audition de Michael Cohen devant la commission d’enquête de la Chambre des représentants, à Washington, le 27 février. CHIP SOMODEVILLA / GETTY / AFP
Article réservé à nos abonnés Lire aussi Condamné à de la prison, l’ex-avocat de Trump évoque une loyauté qui l’a « conduit sur la voie des ténèbres »

Une accusation qui pourrait être retenue contre Donald Trump

Dans sa déclaration liminaire, Michael Cohen a donc choisi la contrition, jurant qu’il n’avait plus rien à voir avec l’avocat capable de coups tordus pour protéger son influent patron : « J’ai honte de mes propres erreurs, de mes faiblesses et de ma loyauté mal placée. Je n’aurais jamais pensé qu’il serait candidat, qu’il ferait campagne sur un programme de haine et d’intolérance, qu’il gagnerait. Je regrette d’avoir dit oui à M. Trump. Je suis venu demander pardon à ma famille, au gouvernement et au peuple américain. »

Conscient que sa seule parole ne suffirait pas à lever les doutes sur sa bonne foi, il a produit des documents pour appuyer certaines de ses accusations, précisant des informations déjà en partie connues.

Il a présenté un chèque de 35 000 dollars (30 000 euros) signé de la main du président, prouvant qu’il avait lui-même remboursé des paiements effectués avant l’élection pour acheter le silence de l’actrice de films pornographiques Stormy Daniels au sujet de leur liaison ; et contrairement aux dires du président, son ex-avocat a assuré qu’il était au courant « depuis le début » du montage financier « illégal » imaginé pour contourner les lois sur le financement des élections. Cette accusation pourrait être retenue contre Donald Trump.

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