En Italie, les négociations se poursuivent entre le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate

0
201

[ad_1]

Une semaine après la fin de l’alliance entre la Ligue de Matteo Salvini et le Mouvement 5 étoiles, un accord pourrait être trouvé dans les prochains jours entre le mouvement fondé par Beppe Grillo et le Parti démocrate.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 12h34

Temps de Lecture 2 min.

Le chef du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, le 26 août à Rome.
Le chef du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, le 26 août à Rome. Fabio Frustaci / AP

Le Mouvement 5 étoiles (M5S) et le Parti démocrate vont-ils trouver un terrain d’entente pour former un nouveau gouvernement ? C’est toute la question en ce moment en Italie, une semaine après la démission du président du Conseil, Giuseppe Conte, et la fin de l’alliance entre le M5S et la Ligue de Matteo Salvini.

Mais avant une rencontre prévue mardi en fin de matinée entre les deux partis et après une réunion lundi soir, le parti fondé par Beppe Grillo a critiqué la position du Parti démocrate. « Après quatre heures de rencontre hier, nous ne sommes parvenus à rien, a fait savoir le M5S dans un communiqué. On ne peut pas travailler comme ça. Nous reverrons le PD lorsque les organes du parti auront donné leur accord à Conte » pour rester à la tête du gouvernement.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Italie, les partis politiques à la recherche d’un front anti-Salvini

« Cela ne va pas du tout. Dans une phase aussi délicate pour le pays, il n’y a pas de temps à perdre. Nous travaillons intensément pour apporter une réponse immédiate aux citoyens », a poursuivi le M5S, dans son communiqué, en précisant qu’il n’y aura « aucune autre rencontre [avec le PD] jusqu’à ce qu’ils clarifient officiellement leur position sur Giuseppe Conte ».

Mais, mardi soir, le chef du groupe PD au Sénat, Andrea Marcucci, avait toutefois affirmé que le chef du parti social-démocrate Nicola Zingaretti ne posait « pas de veto » au maintien de M. Conte, auquel il reprochait jusqu’à présent d’avoir accepté les discours et les lois antimigrants de Matteo Salvini, son ministre de l’intérieur pendant un peu plus d’un an.

Salvini reconnaît sa défaite

Mais le parti social-démocrate considère que si M. Conte, proche du M5S, est reconduit, il ne peut pas être flanqué comme dans le gouvernement précédent de deux vice-premiers ministres – qui étaient alors M. Salvini pour la Ligue et Luigi Di Maio pour le M5S –, représentant les deux alliés de la majorité, mais uniquement d’un vice-premier ministre issu du PD. Il faut aussi trouver un poste pour le vice-premier ministre sortant Luigi Di Maio qui est aussi le chef du M5S. De son côté, M. Zingaretti s’est montré plutôt confiant dans la soirée lundi. « Je suis optimiste pour construire cet accord, nous sommes sur la bonne voie. Former un gouvernement est une chose sérieuse », a-t-il déclaré.

Article réservé à nos abonnés Lire aussi Italie : face à Salvini, le réveil tardif de Giuseppe Conte

Les positions du M5S et du PD convergent sur une réduction du nombre de parlementaires (ramenés à 600 contre près de 950) et un programme économique attentif aux plus précaires et respectueux de l’environnement. Mais au sein du M5S, fondé sur le rejet de la vieille classe politique et traversé de courants eurosceptiques ou marqués à gauche, les dissensions sont fortes. Une partie des Cinq Etoiles refuse un mariage avec le parti de l’ex-premier ministre Matteo Renzi, leur ennemi juré. Le M5S a toutefois peu d’alternatives : même s’il reste le premier parti au Parlement en vertu du score aux élections législatives de 2018 (32 % des voix), il a perdu énormément de terrain, avec seulement 17 % des voix aux dernières européennes.

De son côté, l’ancien ministre de l’intérieur Matteo Salvini qui a provoqué cette crise gouvernementale a paru reconnaître sa défaite, lors d’une conférence de presse lundi soir. « Je suis fier du choix de liberté fait par la Ligue. On peut échapper aux élections pendant un mois, un an, mais le jugement du peuple arrive tôt ou tard », a ajouté le chef du parti d’extrême droit, qualifiant la probable alliance PD-M5S de « retournement » qui trahit la volonté des électeurs.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: