Un contre-sommet du G7 réussi pour les organisateurs, même si les « anti » n’ont pas rejoint en masse le Pays basque

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La mobilisation fut faible en comparaison des sommets historiques de Gênes ou Evian, mais quelque 15 000 personnes ont manifesté samedi à Hendaye.

Par et Publié aujourd’hui à 19h31, mis à jour à 19h34

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Des contre-manifestants au sommet du G7 à Hendaye, dimanche 25 août.
Des contre-manifestants au sommet du G7 à Hendaye, dimanche 25 août. ANDER GILLENEA / AFP

Ce devait être la dernière initiative des anti-G7 rassemblés non loin de Biarritz, où se tient le sommet officiel, mais celle-ci a finalement été annulée dimanche 25 août en milieu de journée. Une jolie carte avait même été distribuée, les jours précédents, aux milliers de participants au contre-sommet organisé par deux coordinations (basque, G7 EZ [non au G7], et française, Alternatives G7), pointant sept « cibles » autour de Biarritz. Ainsi, les mairies de Bayonne et d’Anglet et différents ronds-points dessinaient une « zone arc-en-ciel, symbole des différentes luttes et revendications », expliquaient les organisateurs.

Las, tout a été annulé. Faute de combattants, beaucoup étant repartis dès la veille après la manifestation qui a réuni 15 000 personnes, selon les organisateurs, et a clos officiellement le contre-sommet qui s’est tenu à Hendaye et Irun, du 21 au 23 août. Sur la longue plage qui porte le joli nom de Chambre d’amour, à l’annonce dimanche midi de l’annulation de la manifestation, trois militants ne cachaient pas leur déception. « Nous sommes venus exprès de Saint-Etienne, on a dormi au ball-trap d’Urrugne et il n’y a personne ! » L’un est un ancien militant de la CGT, tous ont participé aux manifestations des « gilets jaunes » et s’affirment anticapitalistes. En arrivant vendredi sur la côte basque, pour la fin du contre-sommet, ils espéraient retrouver la chaleur des défilés. Rien. Cette longue plage d’où l’on voit le phare de Biarritz, où a eu lieu samedi soir le premier dîner de sept dirigeants des pays industrialisés, est vide de manifestants.

Sur les planches, devant l’océan où glissent inlassablement les surfeurs, la porte-parole d’Attac et d’Alternative G7, Aurélie Trouvé, répond presque seule aux journalistes. La nuit même, annonce-t-elle, Joseba Alvarez, une figure de l’indépendantisme basque, membre de la coordination G7 EZ et de la gauche abertzale, a été arrêté. Il faisait l’objet d’une interdiction de territoire jusqu’au 29 août. « Avec son arrestation et la vingtaine de blessés légers que nous avons eue, nous avons décidé de faire preuve de responsabilité et d’assurer avant toute chose l’intégrité des manifestants », explique-t-elle. La veille, quelques affrontements ont eu lieu dans le Petit Bayonne. Les nombreux gendarmes mobiles et policiers, présents sur les ponts sur l’Adour et la Nive, deux rivières qui enserrent ce quartier, ont fait usage de grenades lacrymogènes et d’un canon à eau pour disperser quelque 200 à 300 manifestants.

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