des soldats turcs encerclés par les forces du régime

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Ankara a annoncé que le président Recep Tayyip Erdogan se rendrait à Moscou dans les prochains jours afin de parler avec son homologue Vladimir Poutine et de calmer les tensions.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 20h57

Temps de Lecture 2 min.

Le poste d’observation turc de Morek, Syrie, le 23 août 2019.
Le poste d’observation turc de Morek, Syrie, le 23 août 2019. OMAR HAJ KADOUR / AFP

Alors que des militaires turcs, retranchés dans leur poste d’observation avancé en territoire syrien, sont encerclés par les forces du régime de Damas, le président Recep Tayyip Erdogan prévoit de se rendre mardi à Moscou, soutien de Bachar Al-Assad, pour rencontrer son homologue russe, Vladimir Poutine. L’annonce de la visite par la présidence turque, vendredi 23 août, intervient à un moment de tensions renouvelées sur le terrain entre Ankara et le régime syrien, dans le contexte de l’offensive lancée le 8 août par les loyalistes et leurs alliés contre l’enclave d’Idlib. La Turquie dispose dans ce territoire d’une présence militaire et d’alliés locaux, affiliés à Ankara, se partageant le terrain avec des groupes djihadistes.

Vendredi, les forces du régime ont avancé dans le secteur où se trouve le poste d’observation turc de Morek. D’après Rami Abdel Rahmane, de l’Observatoire syrien des droits de l’homme, (OSDH) cité par l’Agence France-Presse, les forces loyalistes se sont déployées dans la zone sans s’en prendre aux militaires turcs, mais ces derniers se trouvent désormais encerclés.

Attaque d’un convoi turc

Le chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu, a de son côté confirmé que les éléments liés au régime étaient à proximité du poste ; il a affirmé que son pays ne l’abandonnerait pas. « Les forces du régime mènent des activités autour de notre poste d’observation », a déclaré le ministre lors d’un déplacement au Liban. Mais « nous ne voulons pas en partir », a-t-il ajouté, soulignant que la question du poste est discutée avec l’Iran et la Russie, deux alliés du régime syrien.

La Turquie déploie depuis près de deux ans des unités militaires sur douze postes d’observation dans les provinces d’Idlib et de Hama. Mais la région d’Idlib était censée être protégée par un accord sur une zone démilitarisée, dévoilé en septembre 2018 par la Turquie et la Russie pour séparer les zones gouvernementales des territoires djihadistes et insurgés. Ankara a par ailleurs vivement condamné lundi l’attaque aérienne sur un convoi militaire turc qui se rendait dans la province d’Idlib.

Sommet Iran-Turquie-Russie le 16 septembre

Ankara a désigné les forces du régime comme responsables de l’attaque, qui a selon le gouvernement turc tué trois civils. L’OSDH, une organisation non gouvernementale établie au Royaume-Uni, a déclaré que l’attaque avait été menée par les forces aériennes syriennes et russes et avait pour but d’entraver l’avance du convoi. Selon le Kremlin, MM. Poutine et Erdogan ont convenu lors d’un appel téléphonique à l’initiative de la Turquie vendredi « de mettre en œuvre des efforts mutuels » pour apaiser les tensions à Idlib et de « liquider la menace terroriste provenant de cette région ».

La présidence turque a déclaré que « les violations du cessez-le-feu par le régime à Idlib et ses attaques [avaient] mené à une grave crise humanitaire (…) .Ces attaques mettent à mal les efforts faits pour calmer le conflit ». Depuis la fin du mois d’avril, la Syrie et la Russie ont intensifié leurs bombardements sur les 3 millions d’habitants de la région d’Idlib, faisant plus de 860 morts parmi les civils. Les développements en Syrie seront également au cœur d’un sommet qui se tiendra le 16 septembre à Ankara entre les présidents de la Russie, de l’Iran et de la Turquie.

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