Charente-Maritime: Chirurgien suspecté de pédophilie, la Voix de l’Enfant se constitue partie civile

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Les associations de protection de l’enfance ont décidé de se mobiliser dans l’affaire du chirurgien de Jonzac renvoyé pour quatre faits de viol ou d’agression sexuelle. Il est suspecté d’avoir fait 200 victimes après la découverte de carnets.

Le renvoi devant la cour d’assises de Charente-Maritime d’un chirurgien à la retraite soupçonné de quatre faits de viol ou d’agression sexuelle sur des enfants a créé l’effroi. L’affaire, révélée par La Charente Libre, pourrait prendre une nouvelle ampleur, puisque le praticien de 68 ans est suspecté d’avoir fait 200 autres victimes après la découverte de ses carnets dans lesquels ils consignaient des prénoms de petites filles et petits garçons associés à des scènes d’abus sexuels.

Dans ce dossier pour lequel les faits remonteraient à plus de 30 ans, les associations de protection de l’enfance se mobilisent. La Voix de l’Enfant et L’enfant bleu vont se constituer rapidement parties civiles. Elles vont écrire prochainement à la cour d’assises de Charente-Maritime pour faire savoir leur volonté d’intervenir dans ce dossier.

Dans des carnets, 200 prénoms d’enfants

Au printemps 2017, la famille d’une fillette a porté plainte contre cet homme, chirurgien viscéral à l’hôpital de Jonzac. La petite fille de 6 ans a raconté à ses parents que le voisin s’était exhibé nu devant elle pendant qu’elle jouait dans le jardin familial. Plus tard, l’enfant a affirmé aux enquêteurs que l’homme l’avait violée, ce qu’il nie.

Lors des perquisitions, les enquêteurs ont découvert des poupées, certaines portant des chaînes, et des photos du médecin, divorcé et père de trois enfants, nu.

Des carnets ont également été découverts, pour certains dissimulés sous le plancher de la maison. A l’intérieur figurent les prénoms de 200 enfants, filles et garçons, la plupart des patients du médecin qui exerçait à l’hôpital de Jonzac depuis 2008, après être passé par les hôpitaux de Vannes, Quimperlé ou Lorient. A côté de ces prénoms, des descriptions d’abus et de sévices sexuels. L’avocat du chirurgien évoque des “fantasmes”, mais réfute toute idée de passage à l’acte.

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