Société : Le nombre alarmant des disparitions inquiétantes et volontaires en France

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Plus de 40.000 personnes disparaissent en France chaque année selon le ministère de l’Intérieur: certaines affaires restent non élucidées. Il peut s’agir de disparitions inquiétantes ou de disparitions volontaires. Dans un cas comme un autre, les familles sont souvent démunies face à ces situations.

Victor Pajeot, 26 ans, disparu en Meurthe-et-Moselle mi-juillet. Khaled Melhaa, 64 ans, journaliste  franco-algérien, malade d’Alzheimer et habitant de Chozeau (Isère), qui s’est volatilisé depuis le 31 juillet. Lorraine Raguin, mère de famille de 29 ans, qui n’a plus donné de nouvelles depuis dix jours. Ces personnes font l’objet d’un avis de recherche pour disparition inquiétante.

Dans ces cas-là, une enquête est toujours ouverte. Jusqu’à ce qu’on retrouve l’individu, que les autorités classent l’affaire sans nouvelle évolution ou disposent de suffisamment d’éléments pour affirmer qu’il s’agit d’une disparition volontaire.

En France, ce sont 10.000 cas de disparition inquiétante non élucidée qui sont enregistrés chaque année. Un chiffre alarmant, d’autant que ces affaires peuvent rester “classées” éternellement. Les familles se battent souvent seules pour obtenir des réponses, les forces de l’ordre ne pouvant plus rien faire pour faire avancer leur dossier.

Mais disparition inquiétante et volontaire sont deux termes différents. D’ailleurs, une disparition inquiétante peut être requalifiée en “volontaire” à l’issue d’une enquête.

Parfois, une disparition volontaire peut être considérée comme telle dès le signalement des proches.

En tout, en moyenne chaque année en France, 5.000 personnes (de plus) font le choix de tout quitter, de recommencer à zéro.

Les proches de ces personnes, quand il y a un entourage, restent souvent sans réponse. Et pour tourner la page n’ont d’autre choix que de demander une enquête pour “recherche dans l’intérêt des familles” (quand il y a des enfants qui dépendent de la personne disparue par exemple) ou engager une procédure dite “de l’absence”.

Toutefois, il y a de longs délais. Le proche disparu est considéré comme présumé absent entre 10 ou 20 ans suivant la déclaration d’absence, selon si c’est le Tribunal de grande instance qui statue, ou le juge des tutelles qui se prononce.

L’absence présumée entraîne le “décès” administratif de l’individu, qui verra la mention “absent” apposée sur son acte de naissance. La famille ne pourra réclamer l’héritage qu’ensuite, s’il y en a un.

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