Escalade militaire entre le Pakistan et l’Inde

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Le Pakistan a affirmé, mercredi 27 février, avoir abattu deux avions indiens, au lendemain de frappes sur son sol.

Par Julien Bouissou Publié aujourd’hui à 11h41

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Manifestation à Karachi (Pakistan), le 24 février. Sur la pancarte, le dirigeant indien, Narendra Modi. RIZWAN TABASSUM/AFP
Manifestation à Karachi (Pakistan), le 24 février. Sur la pancarte, le dirigeant indien, Narendra Modi. RIZWAN TABASSUM/AFP RIZWAN TABASSUM / AFP

Le Pakistan affirmait, mercredi 27 février au matin, avoir abattu deux avions de combat indiens, dont deux pilotes ont été fait prisonniers, alors que ces derniers venaient une nouvelle fois de pénétrer dans son espace aérien, au lendemain d’un bombardement indien sur son sol, qui, selon New Delhi, aurait visé un groupe islamiste.

Selon Islamabad, les frappes aériennes de mercredi dans la zone de la ligne de contrôle qui le sépare de l’Inde avaient pour « seul but de démontrer son droit, sa volonté et sa capacité à l’autodéfense ».

Ces informations n’ont pas été confirmées par New Delhi mercredi matin. Les deux pays ont fermé leur espace aérien civil au nord de l’Inde et à l’est du Pakistan.

La ministre indienne des affaires étrangères, Sushma Swaraj, avait assuré mardi matin que son pays ne souhaitait pas d’« escalade » militaire avec le Pakistan et avait promis de « continuer à agir avec responsabilité et retenue ».

L’Inde invoque des « frappes préventives » antiterroristes

L’Inde a qualifié ses bombardements de mardi près de Balakot, au Pakistan, de « frappes préventives » pour se protéger de futures « attaques terroristes ». Le groupe islamiste Jaish-e-Mohammad (JeM) visé par les frappes avait revendiqué l’attaque suicide d’un convoi militaire qui a tué au moins 40 paramilitaires indiens le 14 février dans la partie du Cachemire contrôlée par l’Inde. Ce même groupe était également derrière l’attaque d’une base militaire indienne en 2016 à Uri, et du Parlement à New Delhi en 2001.

Le Pakistan avait reconnu que des avions de combat indiens avaient pénétré mardi dans son espace aérien et largué une « charge utile » à Balakot mais sans faire de victimes ni dégâts, tout en dénonçant une « agression grave » et en promettant une réplique « à l’heure et à l’endroit de son choix ».

« Avec le bon sens qui a échappé à l’Inde, la région entière se tient au bord de l’inconnu »

Le général Asif Ghafoor, porte-parole de l’armée pakistanaise, a précisé qu’une réunion du comité chargé de superviser l’arsenal nucléaire se tiendrait mercredi. « Avec le bon sens qui a échappé à l’Inde, la région entière se tient au bord de l’inconnu » s’inquiète le quotidien pakistanais Dawn qui évoque la « possibilité d’une guerre ».

Lignes rouges franchies

C’est la première fois depuis la guerre de 1971 que des avions de combat indiens ont lancé des frappes aussi loin en territoire pakistanais. En choisissant de cibler une localité éloignée de la région disputée du Cachemire et de la ligne de contrôle qui sépare les deux pays, plusieurs lignes rouges ont été franchies par New Delhi.

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