Les partis italiens à la recherche d’un front anti-Salvini

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Si des élections avaient lieu à l’automne, faute de gouvernement, l’extrême droite aurait de grandes chances de les remporter.

Par Publié aujourd’hui à 11h14, mis à jour à 11h29

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Le palais du Quirinal, à Rome, en 2014.
Le palais du Quirinal, à Rome, en 2014. FILIPPO MONTEFORTE / AFP

Y aura-t-il en Italie un front anti-Salvini pour éviter des élections anticipées dès l’automne ? Tous les regards sont désormais tournés vers le président de la République, Sergio Mattarella, qui doit tenter de résoudre la crise politique provoquée par la chute de la coalition entre le Mouvement 5 étoiles (M5S, antisystème) et la Ligue (extrême droite).

Le chef de l’Etat devait d’abord s’entretenir par téléphone avec son prédécesseur Giorgio Napolitano, puis débuter mercredi 21 août en milieu d’après-midi ses consultations des principales forces politiques. Le président de la chambre des députés, Roberto Fico (M5S), et la présidente du Sénat, Elisabetta Casellati (Forza Italia), seront reçus au Quirinal, avant que les chefs des différentes familles politiques se succèdent dans son bureau.

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Les quatre principaux partis italiens, Ligue, M5S, Forza Italia (conservateurs) et Parti démocrate (PD, centre gauche) étaient attendus jeudi chez le chef de l’Etat. En vertu de la Constitution, le président doit étudier toutes les possibilités d’alliance, faute de quoi il prononcera la dissolution des deux chambres. En attendant, Giuseppe Conte, malgré la remise de sa démission du poste de président du conseil, reste chargé d’expédier les affaires courantes.

Dans cette période où tout reste ouvert, plusieurs scénarios sont possibles, dans le cadre du Parlement actuel, dominé par le M5S, large vainqueur des élections de 2018, devant le Parti démocrate et la Ligue, qui n’était arrivé qu’en troisième position. La plupart des partis souhaiteraient que les élections aient lieu après le vote du budget 2020 prévu à l’automne. Un vote qui s’annonce difficile en raison de la situation économique. M. Salvini préfère aller aux urnes avant ce vote crucial. Dans son bras de fer avec Bruxelles, l’Italie surendettée s’est engagée à réaliser 23 milliards de recettes supplémentaires, ce qui serait possible avec une forte hausse de la TVA, qui pourrait aggraver la panne de croissance du pays.

Le premier scénario serait la formation d’un gouvernement « Conte bis », dont la principale conséquence serait d’éviter la hausse de la TVA. Cette option est soutenue par le M5S dont le dirigeant, Luigi Di Maio, a loué la stature du chef de gouvernement sortant. Mais est-il le meilleur choix pour former une alliance contre M. Salvini ?

« Alliance Ursula »

La deuxième option serait un gouvernement d’alliance qui pourrait rassembler le M5S, une partie du PD ainsi que Forza Italia. Appelée de ses vœux par l’ancien président du Conseil Romano Prodi (PD), elle est déjà surnommée « alliance Ursula » car ces partis sont favorables à la nouvelle présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

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