Pourquoi le G7 ne réunit plus les sept pays les plus riches du monde

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EN UN GRAPHIQUE – La Chine et l’Inde ne font pas partie du groupe de puissances mondiales qui ouvre son sommet le 24 août à Biarritz.

Par Publié aujourd’hui à 13h32, mis à jour à 14h10

Temps de Lecture 2 min.

« Le groupe des sept », les « sept pays les plus industrialisés », les « sept plus grandes puissances mondiales »… c’est ainsi qu’est présenté le G7, sommet organisé à partir du samedi 24 août à Biarritz. Pourtant, ce n’est que partiellement vrai.

Lire : Avant le G7 de Biarritz, officiels et contre-manifestants sont dans les starting-blocks

Les sept pays qui y participent – Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada – font partie des plus riches de la planète. Ils détiennent 45 % du produit intérieur brut mondial, pour seulement 10 % de la population.

Mais plusieurs géants économiques ne sont pas conviés à la table : la Chine, deuxième économie mondiale, avec un PIB de 13 400 milliards de dollars en 2018, l’Inde, septième ou le Brésil, au neuvième rang, devant le Canada. Pourtant, ces pays représentent à eux trois 21 % des richesses du globe.

Arrivée puis exclusion de la Russie

Ces absences de poids ont une explication historique. Le G7 n’est pas une institution internationale officielle, mais un groupe informel de pays réunis pour la première fois en 1975 pour coordonner leur réponse au premier choc pétrolier mondial. Depuis, ils se retrouvent chaque année pour échanger sur la sécurité, la lutte contre le terrorisme, l’environnement. S’il n’a ni existence juridique ni secrétariat permanent, le G7 se targue de s’appuyer sur « un socle de valeurs communes – la démocratie, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le libre marché, le respect du droit international ».

A l’époque, ces sept Etats étaient les plus riches de la planète. La Chine, qui entamait sa croissance, n’arrivait qu’à la huitième place, avec un PIB dix fois inférieur à celui des Etats-Unis, selon les données de la Banque mondiale.

Mais la logique est aussi géopolitique. Après la chute de l’URSS, le G7 a fait le choix d’ouvrir ses portes à la Russie en 1998, malgré une économie affaiblie, et s’est renommé « G8 ». Mais Moscou a été exclu du groupe après l’annexion de la Crimée en 2014. Le président américain Donald Trump s’est déclaré favorable à une réintégration de la Russie mardi 20 août.

Chine et Inde sont membres du G20

En 1975, les membres du G7 pesaient l’équivalent de 62 % du PIB mondial, contre seulement 45 % en 2018. Pour obtenir une meilleure représentation des puissances émergentes, un autre sommet a été instauré à partir de 1999 : le G20, qui réunit dix-neuf pays, dont la Chine, l’Inde, le Brésil, etc. ainsi qu’un représentant de l’Union européenne dans son ensemble.

Les puissances présentes au G20 représentent 85 % du PIB mondial, mais il n’inclut pas certains Etats parmi les vingt plus riches, comme l’Iran ou la Suisse.

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