[ad_1]
La « liste centrale » autour de La République en marche ne devrait pas être dévoilée avant fin mars. Mais en coulisses, les tractations battent déjà leur plein entre le parti présidentiel et ses alliés pour définir l’identité des 79 candidats retenus.
Article réservé aux abonnés
C’est la lutte des places. Le casting de la « liste centrale » autour de La République en marche (LRM) pour les élections européennes ne devrait être dévoilé officiellement que fin mars, à l’issue du grand débat national. Mais en coulisses, les tractations battent déjà leur plein entre la formation macroniste et ses alliés pour définir l’identité des 79 candidats retenus pour le scrutin du 26 mai.
Une bataille d’influence a déjà démarré, en interne, pour déterminer le nombre alloué à chaque formation entre LRM, le MoDem, les juppéistes regroupés au sein du parti Agir, et le Mouvement radical. Tous veulent placer leurs protégés dans les vingt premières places, celles susceptibles d’être éligibles. Un sacré casse-tête, qui met les nerfs des prétendants à rude épreuve. « Il y a des impatiences des candidats eux-mêmes, qui veulent savoir s’ils en seront ou pas », observe un proche d’Emmanuel Macron.
Le sujet le plus cornélien reste le choix de la tête de liste, que la majorité n’a toujours pas dévoilée, contrairement à ses principaux concurrents. Un arbitrage difficile, jugé « ultrasensible » par les stratèges de LRM. Le profil de l’heureux élu ne devant pas constituer « un repoussoir » pour toutes les composantes de cette alliance des proeuropéens. Au risque de faire écrouler le fragile équilibre de cette coalition en cours de constitution.
Si le suspense reste entier, des lignes de force commencent toutefois à se dégager.
Alors que sa candidature paraissait jusque-là impensable, la ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn ne cache pas son intérêt pour cette élection. « L’Europe m’a toujours intéressée », a-t-elle déclaré, mardi 26 février, sur RTL, sans pour autant confirmer être candidate. Autre surprise : sa collègue de la justice, Nicole Belloubet, n’a pas non plus exclu d’être présente sur la liste, le 24 février, sur France 3, en soulignant son engagement proeuropéen.
« Le manque de femmes »
Ce pas en avant, de la part de ces deux membres du gouvernement, n’a rien d’anodin. L’une comme l’autre ayant de grandes chances de figurer sur la liste, selon plusieurs responsables LRM. « Ces ministres issues de la société civile veulent s’inscrire dans la durée en politique, en obtenant un mandat », explique l’un d’eux. « Elles veulent montrer qu’elles sont en mesure de mener un combat politique, en sortant de l’image du ministre techno », complète un autre.
[ad_2]
Source link
Have something to say? Leave a comment: