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Factuel
Des centaines de Vénézuéliens se sont mobilisés ce week-end aux frontières brésilienne et colombienne, mais les camions d’aide humanitaire sont restés bloqués par les forces de sécurité. Les anti-Maduro attendent, eux, qu’une ligne d’action soit donnée.
« Pas une camionnette n’est passée ! » Le régime vénézuélien s’est félicité, ce week-end, d’avoir de nouveau bloqué des convois d’aide humanitaire aux frontières avec la Colombie et le Brésil, au prix de violents affrontements qui ont fait au moins quatre morts et près de trois cents blessés, selon l’Organisation des Nations unies (ONU).
L’opposant et président autoproclamé Juan Guaido et le secrétaire général de l’Organisation des Etats américains, l’Uruguayen Luis Almagro, ont dénoncé un « massacre », semblant préparer le terrain et les esprits à une éventuelle intervention militaire.
Ayant quitté clandestinement le Venezuela, vendredi 22 février, Juan Guaido participera pour la première fois à la réunion du groupe de Lima, qui réunit quatorze pays du continent. Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, fera également le voyage.
La haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations unies, l’ancienne présidente du Chili Michelle Bachelet, a dénoncé « l’usage excessif de la force employée contre des manifestants désarmés par les forces de sécurité vénézuéliennes et par les groupes armés progouvernement ».
Il s’agit des fameux colectivos (« collectifs ») mis en place par Hugo Chavez et développé par Nicolas Maduro. Ces groupes de civils armés ont fait régner la terreur pendant plusieurs heures, samedi, à la frontière avec la Colombie. Mais il n’y a pas eu de mort.
Les services migratoires colombiens ont par ailleurs confirmé, dimanche, que cent cinquante-six membres des forces armées vénézuéliennes avaient déserté en quarante-huit heures. Une victoire à relativiser pour l’opposition, alors que les forces de sécurité vénézuéliennes comptent plus de trois cent cinquante mille membres.
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