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Le chef de file de l’opposition Juan Guaido devait s’entretenir avec le vice-président américain, Mike Pence, à Bogota, lors d’une réunion du groupe de Lima, lundi.
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Et maintenant ? La question hantait, samedi soir, les conversations des volontaires vénézuéliens, épuisés après une journée passée sur les ponts de la ville colombienne de Cucuta. « Nous ferons ce que Juan Guaido nous dira de faire », répondaient-ils à l’unisson. Le prestige du jeune député vénézuélien, autoproclamé président par intérim le 23 janvier, est intact. Son leadership aussi.
Mais les centaines de Vénézuéliens qui se sont mobilisés le 23 février ont du mal à cacher leur déception : ils étaient venus, rose blanche à la main, pour faire plier Nicolas Maduro et ils ont échoué. A la frontière brésilienne comme à Cucuta, les camions de nourriture et de médicaments ont été bloqués par les forces de sécurité vénézuéliennes. Les anti-Maduro attendent qu’une ligne d’action soit donnée. « Ce n’est pas à Cucuta que cela va se décider mais au sein du groupe de Lima. Ou à Washington », admet un proche de Guaido.
Juan Guaido est arrivé dimanche à Bogota où se tiendra, lundi, une réunion de cette instance multilatérale, créée au lendemain de la réélection – jugée frauduleuse – de Nicolas Maduro en mai 2018. Le vice-président des Etats-Unis, Mike Pence, fera également le voyage. Le groupe de Lima, soutenu par les Etats-Unis, réunit quatorze pays du continent, dont le Brésil et le Canada. C’est la première fois que M. Guaido, qui a quitté clandestinement le Venezuela vendredi, y participera.
M. Guaido ademandé à la communauté internationale de considérer « toutes les options. »
Les petites phrases se multiplient qui font craindre que « les nouvelles mesures diplomatiques » annoncées par les membres du groupe de Lima n’incluent un recours à la force contre le régime de M. Maduro. Dès samedi soir, sur Twitter, M. Guaido avait demandé à la communauté internationale de considérer « toutes les options ». C’est la formule dont use Donald Trump à chaque fois qu’il est interrogé sur l’éventualité d’une intervention militaire au Venezuela : « Toutes les options sont sur la table », répond le président américain.
Devant les cameras de la chaîne CNN, son secrétaire d’Etat, Mike Pompeo, s’est dit « certain que, grâce aux Vénézuéliens, les jours de Maduro [étaient] comptés ». Il a qualifié le président vénézuélien de « pire des tyrans ». Le sénateur républicain Marco Rubio (considéré par le New York Times comme l’« architecte » des manœuvres en cours pour renverser M. Maduro) a, pour sa part, tweeté la photo de plusieurs dictateurs déchus, dont celle du visage en sang du Lybien Mouammar Kadhafi.
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