Les rangs des cadres français de l’organisation Etat islamique ont été décimés

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Si le sort des frères Clain reste incertain, celui des autres djihadistes français ne l’est pas : la plupart sont morts ou détenus.

Par Elise Vincent et Madjid Zerrouky Publié aujourd’hui à 11h17, mis à jour à 11h22

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Si le sort de Fabien et Jean-Michel Clain était toujours incertain, vendredi 22 février au matin, à la suite d’une frappe sur le dernier réduit de l’organisation Etat islamique (EI), à Al-Baghouz, en Syrie, celui de la plupart des cadres français de l’EI est connu : ils sont nombreux à être considérés aujourd’hui comme morts ou détenus. Raids aériens ciblés, frappes de drones… Paris assume depuis 2015 une politique de riposte et sa volonté de neutraliser ces combattants de l’organisation djihadiste établis dans la zone irako-syrienne.

En tête de la liste de ses cibles dites de « haute valeur », visées indistinctement par des moyens français ou américains, figurent notamment les planificateurs des attentats parisiens de janvier et novembre 2015, ainsi que des recruteurs ou des individus mis en avant par la propagande de l’EI. Boubaker El-Hakim, ancien de la filière des Buttes-Chaumont, créée au début des années 2000, à Paris, et membre de la cellule de planification des attaques de l’EI en France et en Tunisie, aurait ainsi été éliminé.

Mentor religieux

Les bourreaux comme le francilien Salim Benghalem ou le Normand Maxime Hauchard, soupçonné d’avoir participé à une scène de décapitation collective en 2014, sont également présumés morts. Tout comme Mohamed et Mehdi Belhoucine, deux proches d’Amedy Coulibaly, le tueur de l’Hyper Cacher en janvier 2015. Le premier a sans doute joué le rôle de mentor religieux, tandis que le second a aidé à exfiltrer son épouse religieuse Hayat Boumedienne, vers la Syrie. Le sort de cette dernière demeure pour sa part incertain.

Proche d’Al-Qaida, une autre figure du djihadisme français, est elle toujours en vie : Omar Diaby, un recruteur et propagandiste niçois qui aurait attiré près d’une cinquantaine de Français sur zone. Il évolue actuellement dans la région d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie. Mais les relations qu’entretient le Français avec l’ancienne branche d’Al-Qaida en Syrie, se sont tendues. Ce qui lui vaut des séjours réguliers dans les geôles du groupe djihadiste Hayat Tahrir Al-Cham (HTC).

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