La Cour suprême du Brésil casse la décision de Bolsonaro sur les terres indigènes

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Le président brésilien avait transféré les pouvoirs fonciers d’une fondation protectrice des indigènes au ministère de l’agriculture.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 10h12

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Jair Bolsonaro, grandement en faveur de l’agrobusiness, tente d’investir des terres sacrées pour les indigènes.
Jair Bolsonaro, grandement en faveur de l’agrobusiness, tente d’investir des terres sacrées pour les indigènes. ANTONIO CRUZ / AFP

La Cour suprême du Brésil a bloqué, jeudi 1er août, un décret du président Jair Bolsonaro qui transférait au ministère de l’agriculture, défenseur des intérêts de l’industrie agroalimentaire, des compétences foncières jusqu’alors dévolues à une fondation protectrice des indigènes.

Les dix juges du Tribunal fédéral suprême (STF) ont soutenu cette décision, considérant que les parlementaires brésiliens avaient déjà rejeté ce décret. « Pour ce qui fait loi, le dernier mot revient au Congrès », a déclaré le juge Luis Roberto Barroso, qui avait déjà ordonné en juin la suspension provisoire du décret portant sur un transfert des compétences dans la délimitation des terres indigènes.

Le président d’extrême droite Jair Bolsonaro s’est plusieurs fois exprimé en faveur d’un nouveau découpage des terres indigènes plus favorable à l’agrobusiness.

Les indigènes dénoncent une multiplication des conflits

Cette décision du STF survient une semaine après la mort d’un leader indigène dans le nord-est du pays. Les membres de la tribu waiapi dénoncent un assassinat, qui n’a pas encore été confirmé par l’enquête judiciaire.

Lire aussi Au Brésil, des orpailleurs suspectés du meurtre violent d’un indigène dans une réserve protégée

Cette affaire connaît un écho international. Parmi les nombreuses réactions, la haut-commissaire aux droits de l’homme de l’ONU, Michelle Bachelet, s’est élevée lundi contre « la politique proposée par le gouvernement brésilien ». En ouvrant « davantage de zones de l’Amazonie à l’exploitation minière », cela risque « de conduire à des incidents violents, des intimidations et des meurtres comme celui dont a été victime le peuple waiapi la semaine dernière », a-t-elle affirmé.

Les indigènes et les organisations de défense des droits humains se plaignent d’une multiplication des conflits dus à des envahissements de leurs terres ces derniers mois.

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