Riche-Terre: les protestations contre Veolia reprennent de plus belle

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La société Veolia a récemment effectué des installations d’eau sur son site, à Riche-Terre.

La société Veolia a récemment effectué des installations d’eau sur son site, à Riche-Terre.

Le projet de traitement de déchets à Riche-Terre revient sur le tapis. Les habitants ne baissent pas les bras. L’étude sur l’impact environnemental était attendue ce jeudi 1er août.

La contestation autour du projet de traitement des déchets à Riche-Terre avait connu une trêve, Jeux des îles obligent. Toutefois, elle a repris de plus belle après que le Mouvement antipollution a constaté que la société Veolia a récemment effectué des installations d’eau sur son site à Riche-Terre. «Cela veut dire qu’ils vont de l’avant avec le projet. Nous n’allons pas rester tranquilles», fait-on savoir.

Une réunion a eu lieu hier soir pour décider de la marche à suivre. Ce qui en est ressorti ? «Nous reprenons notre mouvement de manifestation, cela dès la semaine prochaine. Nous avons demandé au commissaire de police, Mario Nobin, l’autorisation de tenir un rassemblement», expliquent les membres.

Entre-temps, les contestataires attendent aujourd’hui les retombées de l’étude sur l’impact environnemental (EIA) du projet. «Cela va influencer les démarches que l’on compte entreprendre», déclare-t-on. Cependant, ceux qui ont élevé la voix contre un tel projet ont eu reçu une lettre chacun du ministère de l’Environnement, leur expliquant que les autorités avaient pris note de leurs préoccupations et que celles-ci seront prises en considération dans le traitement du permis.

Les industriels de la région comptent se joindre au Mouvement anti-pollution pour donner plus de «poids» à leur revendication. «Ils vont se réunir la semaine prochaine pour décider s’ils vont participer à la manifestation», explique-t-on.

Le conseil de district de Pamplemousses, celui-ci avait servi une compliance notice à Veolia à la fin de juin, et lui avait donné 30 jours pour se mettre en règle. «Les 30 jours se sont écoulés. Veolia est venue nous fournir ses explications mais elle ne s’est pas mise en règle», explique le président, Sunael Purgus. Le conseil compte maintenant faire servir un ordre de démolition à la société. Si elle ne le respecte pas, Veolia sera poursuivie en justice.

Nous avons sollicité la compagnie pour une réaction, mais personne n’était joignable à hier.

La Réunion rejette un projet similaire

En mars, les conseillers régionaux de La Réunion, qui ont siégé en assemblée plénière, n’ont pas approuvé la solution des unités de valorisation énergétique. Une des raisons mises en avant est le risque pour la santé et l’environnement. En parallèle, ils proposent un modèle vertueux, préconisé en Europe, dans une démarche de transition écologique et de développement durable. Celui-ci est en trois phases : réduire et trier les déchets, les réutiliser et les recycler.


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Lexpress

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