A Hongkong, 44 manifestants inculpés pour « émeutes »

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Des centaines de personnes s’étaient rassemblées mercredi pour soutenir les accusés, malgré un puissant typhon

Par Publié aujourd’hui à 11h14

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Manifestation de soutien aux 44 personnes arrêtées lors d’une manifestation non autorisée, devant le tribunal de Hongkong alors d’un typhon approche, le 31 juillet 2019.
Manifestation de soutien aux 44 personnes arrêtées lors d’une manifestation non autorisée, devant le tribunal de Hongkong alors d’un typhon approche, le 31 juillet 2019. TYRONE SIU / REUTERS

Les 44 manifestants arrêtés dimanche 28 juillet à la suite d’affrontements avec la police lors d’une manifestation non autorisée ont été inculpés pour « émeutes », mardi 30 juillet. Ils risquent jusqu’à dix ans de prison. Ils ont été libérés sous caution et soumis à un couvre-feu quotidien entre minuit et 6 heures du matin. A l’extérieur du tribunal, des centaines de manifestants s’étaient rassemblés mercredi malgré un puissant typhon qui balayait le territoire, pour soutenir les accusés au chant de « il n’y a pas d’émeutes, il n’y a que la tyrannie ». Le processus judiciaire devrait prendre deux à trois ans avant les premières condamnations, d’après un avocat hongkongais.

Lire aussi L’armée chinoise met en garde les manifestants à Hongkong dans une vidéo

L’accusation d’« émeutes » risque de mettre de l’huile sur le feu du mouvement qui secoue Hongkong depuis sept semaines. Le terme, utilisé au départ par la police pour désigner les manifestations, est contesté par les protestataires, qui craignent une criminalisation du mouvement. L’abandon du terme « émeutes » est devenu l’une des revendications majeures du mouvement, sur une liste de cinq demandes, qui comprend le retrait effectif de la loi d’extradition – que Carrie Lam, la chef de l’exécutif, a qualifiée de « morte » mais a refusé d’abandonner officiellement –, la démission de celle-ci, une enquête sur les violences policières et la libération de tous les manifestants arrêtés dans le cadre du mouvement.

Les inculpations font suite à un nouvel appel à la fermeté de la part de Pékin, lundi. « Nous pensons que la tâche prioritaire pour Hongkong en ce moment, c’est de punir les actes violents et illégaux selon la loi, de restaurer l’ordre social aussi vite que possible, et de maintenir un bon environnement pour les affaires », avait déclaré Xu Luying, une porte-parole du bureau des affaires de Hongkong et Macao, l’agence chinoise chargée de ces territoires.

« Protéger la souveraineté nationale »

Jeudi 1er août, lors d’une célébration pour l’anniversaire de la fondation de l’Armée populaire de libération, le commandant de la garnison chinoise stationnée à Hongkong, Chen Daoxiang, a déclaré que ses troupes étaient « déterminées à protéger la souveraineté nationale, la sécurité, la stabilité et la prospérité de Hongkong ». La veille, la garnison avait publié une vidéo pour l’anniversaire, où l’on pouvait voir, durant une vingtaine de secondes, l’armée chinoise lors d’un exercice anti-émeute, un soldat criant des ordres en cantonais.

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