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Les progressistes Bernie Sanders et Elizabeth Warren se sont retrouvés sous le feu de leurs rivaux modérés lors de ce deuxième tour des face-à-face pour l’investiture du parti en vue de la présidentielle de 2020.
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Le deuxième round du combat titanesque qui oppose la vingtaine de prétendants à l’investiture démocrate pour l’élection présidentielle de 2020 s’est tenu, mardi 30 juillet, à Detroit (Michigan).
Depuis la première série de débats, les 26 et 27 juin, un seul candidat a jeté l’éponge, le représentant de Californie Eric Swallwell, 38 ans, qui restera dans les annales pour avoir intimé à l’ancien vice-président Joe Biden, de 38 ans son aîné, de « passer le flambeau ». L’impertinent a été vite remplacé par un autre aspirant, le gouverneur du Montana, Steve Bullock, membre du groupe des quatorze qui ne parviennent pas à se hisser au-delà de 1 % dans les sondages et que le Parti démocrate, qui a durci les critères pour le prochain round, le 12 septembre, espère éliminer rapidement.
Ils sont toujours vingt, donc, dont dix débattaient mardi, les dix autres étant attendus mercredi. Le parti avait choisi le Michigan, un Etat crucial si les démocrates veulent reprendre à Donald Trump les électeurs de Barack Obama perdus par Hillary Clinton en 2016. Le magnat de l’immobilier y avait gagné avec moins de 11 000 voix.
Aujourd’hui il y est devancé dans les sondages par les principaux candidats démocrates, mais sur le plan national sa performance avoisine son meilleur score en deux ans et demi (44 % approuvent son action selon la moyenne établie par le site Realclear Politics). Les attaques contre les élus issus de minorités ne semblent pas l’avoir affecté : 51 % des électeurs le jugent « raciste », selon l’institut Quinnipiac, mais 91 % des républicains sont de l’opinion opposée.
Les médias avaient fait monter les enchères en annonçant des duels, voire des coups « fatals », qui permettraient de discerner vers quoi s’oriente un parti écartelé entre ses modérés – qui craignent que les attaques de Trump contre le « socialisme » de ses adversaires ne fassent mouche dans l’électorat – et ses progressistes – qui considèrent que les Américains sont prêts à de grands bonds en avant sur l’assurance-santé ou la gratuité de l’université. Sans oublier ses pragmatico-progressistes comme Pete Buttigieg, 37 ans, le « millennial » qui a appelé ses collègues à « cesser de s’inquiéter » du message des républicains, qui les qualifieront de « dingues de socialistes » quoi qu’ils proposent.
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