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Le premier ministre britannique veut autoriser les OGM, créer des ports francs, et multiplie les promesses de dépense dans les infrastructures.
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Parallèlement au défi frontal qu’il a lancé à l’Union européenne (UE) sur le Brexit, Boris Johnson dessine les contours d’un virage économique radical.
La recette du nouveau premier ministre britannique, qu’il a présentée à Manchester samedi 27 juillet, est un mélange de dérégulation et d’un grand plan de relance. Coupes fiscales, investissement dans les trains, l’Internet haut débit, les hôpitaux et les écoles, développement des logements, création de ports francs, autorisation des organismes génétiquement modifiés (OGM) … La longue liste de promesses n’est pour l’instant pas chiffrée, mais elle annonce sans ambiguïté la fin de neuf ans de politique d’austérité.
« Quitter l’UE est une énorme opportunité économique, de faire les choses qu’on n’avait pas le droit de faire depuis des décennies, de nous débarrasser de la paperasserie, de créer des emplois, de libérer la créativité et l’innovation pour lesquelles le Royaume-Uni est connu », explique M. Johnson.
Parlant depuis le berceau de la révolution industrielle, devant une locomotive inventée au début du XIXe siècle, le leader britannique affirme vouloir renouer avec l’esprit d’innovation de l’époque : « Il faut se rappeler que beaucoup de gens pensaient alors qu’il fallait abandonner ce projet [de locomotive] qui aurait été un danger pour la santé, parce que la vitesse proposée aurait été intolérable pour le corps humain. (…) Je n’en veux pas à ceux qui doutent et sont sceptiques, mais l’avenir prouvera qu’ils ont tort. »
« Global Britain »
Ce projet d’inspiration thatchérienne est défendu depuis des années par une partie des Brexiters, qui rêvent d’une « Grande-Bretagne mondiale » (« Global Britain »). Inquiets de cette course au moins-disant social, fiscal et environnemental, ses opposants le surnomment « Singapour-sur-Tamise ».
« D’ici à 2050, il est fort possible que le Royaume-Uni soit la meilleure et plus prospère économie d’Europe, au centre d’un réseau d’accords commerciaux dont nous allons être les pionniers, s’emportait, lyrique, M. Johnson devant les députés jeudi 25 juillet. Avec les investissements dans les routes et les trains que nous faisons et proposons de faire, et l’investissement dans l’Internet haut débit et la 5G, notre pays aura la connectivité technologique et de transports la moins chère du monde. » Dans cette vision, M. Johnson ne parle plus du tout de réduire l’immigration, qui était pourtant l’une des principales revendications des partisans du Brexit et qui était portée par Theresa May, sa prédécesseure.
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