faut-il en finir avec la Monusco ? – JeuneAfrique.com

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Véritable État dans l’État, la mission des Nations unies a longtemps essuyé les critiques acerbes de l’administration Kabila. Pourtant, soumise à d’importantes contraintes budgétaires, c’est sous la présidence de Félix Tshisekedi qu’elle pourrait plier bagage.


En mars 2010, Youssef Mahmoud débarquait à N’Djamena avec un mandat très précis de l’ONU : il devait discuter avec les autorités locales de l’avenir de la Mission des Nations unies en Centrafrique et au Tchad (Minurcat), dont il venait de prendre la tête. Le 31 décembre suivant, il y ­mettait officiellement fin. Était-ce prématuré ? Deux ans plus tard, Michel Djotodia créait la rébellion Séléka, qui allait bientôt ­renverser François Bozizé, à Bangui, et provoquer une nouvelle opération de maintien de la paix.

Depuis le 26 juin dernier, Youssef Mahmoud est de retour en Afrique centrale. Il conduit la « revue stratégique » de la mission de l’ONU en RD Congo (Monusco) et doit rendre son ­rapport au secrétaire général d’ici au 20 octobre. À Kinshasa, il a rencontré Vital Kamerhe, le directeur de cabinet du président Tshisekedi, avant de se rendre en Ouganda, au Rwanda et en Tanzanie.

« Désengagement progressif »

Des Casques bleus sénégalais patrouillent à Goma, dans l’est de la RDC, le 14 janvier 2016. © Abel Kavanagh/Monusco/Flickr

Les revues stratégiques sont choses habituelles pour les opérations de l’ONU – concernant la Monusco, la dernière date de 2017. Mais depuis l’élection de Félix Tshisekedi, la question d’un retrait des Casques bleus se pose avec une acuité nouvelle. Si les résultats de la présidentielle ont été contestés, le scrutin en lui-même n’a pas provoqué de recrudescence de la ­violence.



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JeuneAfrique

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