En Espagne, ultimes négociations entre Pedro Sanchez et Podemos pour un gouvernement de coalition

0
168

[ad_1]

Le Parlement doit se prononcer mardi sur l’investiture du chef du gouvernement sortant, vainqueur des élections législatives.

Par Publié aujourd’hui à 10h19, mis à jour à 10h30

Temps de Lecture 4 min.

Article réservé aux abonnés

Pedro Sanchez, le chef de file du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au Parlement, à Madrid, le 22 juillet.
Pedro Sanchez, le chef de file du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE), au Parlement, à Madrid, le 22 juillet. OSCAR DEL POZO / AFP

Au premier jour du débat d’investiture, lundi 22 juillet, Pedro Sanchez a égrainé durant près de deux heures son programme de gouvernement et les mesures phares qu’il entend mettre en marche lors de la législature.

Devant le Parlement espagnol, il a parlé de justice fiscale, de droits des travailleurs, de salaires dignes, de changement climatique, d’euthanasie, de féminisme, de révolution digitale ou d’intégration européenne. Cependant, son ton monocorde cachait difficilement ses propres doutes quant à sa capacité à le mettre en œuvre.

Arrivé en tête lors des élections législatives du 28 avril, avec 28 % des voix et 125 députés (sur 350), il n’a guère avancé dans les négociations en trois mois, et s’est présenté devant l’hémicycle sans avoir scellé le moindre accord avec d’autres partis pour compléter sa majorité. Il a donc sans surprise essuyé les critiques acerbes lancées par la droite, mais aussi les reproches acides de la coalition de la gauche radicale Unidas Podemos, pourtant défini comme son « partenaire préférentiel ».

Article réservé à nos abonnés Lire aussi En Espagne, Pedro Sanchez remporte les élections mais sans majorité facile pour gouverner

« Aucune alternative »

« Nous ne sommes pas en train de choisir entre droite ou gauche, mais entre gouvernement ou pas », M. Sanchez

Mardi 23 juillet, il s’apprêtait à perdre le premier vote d’investiture au Parlement, faute de majorité absolue. Jeudi 25 juillet, il cherchera à remporter le soutien d’une majorité simple de députés, c’est-à-dire plus de oui que de non, en ralliant Podemos à sa candidature. Avec un argument principal : il n’existe aucune alternative puisque le Parti populaire (PP, conservateurs) est arrivé en deuxième position très loin derrière lui (66 députés). « Nous ne sommes pas en train de choisir entre droite ou gauche, mais entre gouvernement ou pas », a-t-il répété à la tribune. S’il échoue jeudi, il lui restera encore deux mois pour essayer de convaincre les différents partis de le soutenir, faute de quoi de nouvelles élections seront convoquées le 10 novembre…

Durant vingt-quatre heures, pourtant, les Espagnols avaient vu s’éloigner la menace d’un scénario semblable à celui de 2016, quand six mois de blocage avait abouti à une répétition des élections. Dimanche 21 juillet, les négociations ont en effet repris entre les socialistes et la coalition de la gauche radicale Unidas Podemos après la récente rupture. Et elles semblaient aller bon train vers l’investiture du socialiste Pedro Sanchez et la formation d’un gouvernement de coalition, malgré les réticences initiales de ce dernier.

[ad_2]

Source link

Have something to say? Leave a comment: