Tony Blair estime que pour sortir du « cauchemar » du Brexit, Boris Johnson n’a qu’une solution, un second référendum

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L’ancien premier ministre travailliste a reçu, lundi, des correspondants de la presse étrangère à la veille de la désignation du chef du Parti conservateur par ses adhérents.

Par Publié aujourd’hui à 03h16

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Boris Johnson, probable futur premier ministre britannique, quitte son bureau cerné par les manifestants pro-Brexit, à Londres, le 22 juillet.
Boris Johnson, probable futur premier ministre britannique, quitte son bureau cerné par les manifestants pro-Brexit, à Londres, le 22 juillet. HENRY NICHOLLS / REUTERS

La voix de l’opposition travailliste est si faible dans le débat sur le Brexit que les prises de position de l’ancien premier ministre Labour Tony Blair comptent, même si sa parole est dévalorisée dans son pays depuis ses mensonges sur la guerre en Irak.

A la veille de la probable désignation de Boris Johnson, mardi 23 juillet, comme chef du parti conservateur et à l’avant-veille de son entrée attendue, mercredi 24, à Downing Street, Tony Blair a répondu à Londres aux questions d’un groupe de correspondants de la presse étrangère dont Le Monde.

Farouche opposant à la sortie de l’Union européenne (UE) contrairement à l’actuel chef du Labour Jeremy Corbyn, M. Blair considère que seul un nouveau référendum permettrait de sortir de l’impasse actuelle qu’il qualifie de « cauchemar ».

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Alors que M. Johnson promet de sortir de l’UE le 31 octobre « coûte que coûte » et brandit la menace d’un Brexit sans accord (« no deal ») si les Vingt-Sept refusent de renégocier le texte accepté par Theresa May mais rejeté par le Parlement, Tony Blair estime que le futur premier ministre se heurtera à un mur mais ne pourra mettre à exécution sa menace.

Un choc économique majeur

« Il devrait passer en force au Parlement et ce serait un trop grand risque politique pour lui », estime l’ancien premier ministre, car un « no deal », en rétablissant les droits de douane, causerait un choc économique majeur. Il « mettrait aussi en danger l’unité du Royaume-Uni en déstabilisant l’opinion en Ecosse et en Irlande du Nord ».

A entendre M. Blair, Boris Johnson n’aura que deux issues : soit renoncer à sa menace, soit venir devant les électeurs en organisant soit des législatives anticipées – une éventualité considérée sérieusement dans l’entourage de M. Johnson –, soit un référendum.

Cette dernière solution a la nette préférence de M. Blair car il pense que le Brexit « qui perturbe totalement la vie politique britannique » est un sujet en soi. Sans le dire explicitement, il estime en outre que le Labour de Jeremy Corbyn n’est pas en mesure de remporter des législatives. Comment se fait-il que les travaillistes perdent des voix à chaque élection alors qu’ils font face au « gouvernement le plus défaillant que ce pays a connu », interroge-t-il. « Si nous avions un parti capable de les battre aux prochaines élections, les conservateurs n’oseraient même pas envisager un no deal ». Selon lui, « un référendum est la seule issue possible pour le pays et, ironiquement, pour Boris Johnson ».

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