Le renouvellement à la tête de la BCE se poursuit

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Les mandats d’une partie des membres du directoire de l’institut de Francfort, dont celui de Mario Draghi, son président, sont sur le point de s’achever.

Par Marie Charrel Publié aujourd’hui à 12h04

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Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, à Bruxelles, le 11 février. Celui-ci quittera la tête de l’institution en octobre 2019.
Mario Draghi, le président de la Banque centrale européenne, à Bruxelles, le 11 février. Celui-ci quittera la tête de l’institution en octobre 2019. FRANCOIS LENOIR / REUTERS

Ce sera Philip Lane. Le 1er juin, l’actuel gouverneur de la banque centrale d’Irlande devrait, sauf surprise de dernière minute, succéder au Belge Peter Praet au poste d’économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE). Les ministres des finances de la zone euro l’ont nommé le 11 février, et leur choix doit encore être validé par les chefs d’Etat et de gouvernement, lors de leur sommet du 22 et 23 mars.

A 49 ans, M. Lane deviendra l’un des responsables les plus influents de l’institut de Francfort, contribuant à préparer les décisions de politique monétaire. Sa nomination s’inscrit dans un mouvement de profond renouvellement du directoire, l’organe exécutif de la BCE. Le grand jeu de chaises musicales a débuté en juin 2018, lorsque l’Espagnol Luis de Guindos a remplacé le Portugais Vitor Constancio à la vice-présidence de la BCE. En décembre 2018, l’Italien Andrea Enria a succédé à Danièle Nouy à la tête du superviseur bancaire unique. Après huit ans de présidence, Mario Draghi partira en octobre 2019, suivi par le Français Benoît Cœuré, aujourd’hui responsable des opérations de marché et membre du directoire.

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Respecter les équilibres nord/sud

Ce mercato dépendra en grande partie d’un autre : celui à la tête des principales institutions communautaires – la Commission européenne, le Conseil et le Parlement européens – au lendemain des élections européennes de mai. Outre le poids respectif des différentes formations politiques, les nominations prendront également en considération les équilibres Nord/Sud et l’exigence de parité.

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Les capitales avancent déjà leurs pions. En novembre 2018, l’Allemand Manfred Weber, membre de l’Union chrétienne-sociale bavaroise (CSU), a été désigné comme tête de liste du Parti populaire européen (PPE, droite), qu’il dirige depuis 2014, pour les élections européennes. Ce qui le met en bonne position pour succéder à Jean-Claude Junker à la présidence de la Commission, en fonction des voix emportées par le PPE.

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Dans un tel scénario, la France aurait le champ libre pour cibler la BCE. Parmi les successeurs potentiels à Mario Draghi, les noms de Benoît Cœuré et François Villeroy de Galhau, actuel gouverneur de la Banque de France, sont évoqués, tout comme ceux d’Olli Rehn, le président de la banque centrale finlandaise, et de son prédécesseur Erkki Liikanen.

Dans tous les cas, la tâche du prochain patron de la BCE sera délicate. Il devra poursuivre le retrait progressif des soutiens monétaires à la zone euro, dont l’économie donne, déjà, des signes de faiblesses.

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