Jeux de hasard: un business qui brasse Rs 7 milliards de chiffre d’affaires

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Lottotech, qui opère le Loto, a réalisé un chiffre d’affaires de Rs 2 milliards et des profits de Rs 133 millions l’an dernier, occupant 67 % du marché adulte de joueurs.

Lottotech, qui opère le Loto, a réalisé un chiffre d’affaires de Rs 2 milliards et des profits de Rs 133 millions l’an dernier, occupant 67 % du marché adulte de joueurs. 

Le business des jeux rapporte gros. Pour cause, Lottotech se taille la part du lion dans le secteur, en s’imposant comme le leader local dans les jeux de hasard. La filiale du groupe Gamma caracole en tête dans le classement du Top Hundred Companies 2019 dans le secteur lié aux paris et aux loteries, devant Stevenhills et Play On Line Ltd. Au total, ce business ludique a brassé un chiffre d’affaires officiel de Rs 7,2 milliards en 2018, selon les statistiques compilées par le Top Hundred Companies 2019.

Lottotech, qui fêtera ses dix ans d’existence en novembre, a réalisé un chiffre d’affaires de plus de Rs 2 milliards et des profits avant impôts de Rs 133 millions au 31 décembre 2018. Classée 51e société du pays, elle opère la loterie nationale sous la marque «Loto», lequel s’impose à 67 % parmi une clientèle adulte, aujourd’hui. Le directeur de Lottotech, Moorghen Veeramootoo, se réjouit de cette performance et rappelle qu’en dix ans, la société a effectué, au 19 juillet, 553 tirages et déboursé Rs 11 milliards parmi les 30 millions de gagnants, toutes catégories confondues. «Nous avons engrangé des revenus totalisant Rs 17 milliards et contribué au Consolidated Fund du gouvernement à hauteur de Rs 5 Mds pendant ces dix ans.»

Cependant, le prochain événement phare pour Lottotech, dont l’actionnariat est réparti entre Gamma et la State Investment Corporation (SIC), à hauteur de 56 % et 18 % respectivement, avec les petits porteurs comblant la différence, sera le lancement de la Loterie verte, le 7 novembre. L’opération coïncide avec la date du premier tirage du Loto, il y a dix ans.

Loterie newlook

«Nous sommes dans la dernière phase d’exécution de cette loterie. Il s’agit de tests que nous effectuons auprès de nos détaillants. Nous avons utilisé la même technologie que pour le Loto, soit celle de l’International Gambling Technology, l’ex-Gtech, pour monter notre plateforme. Il y a eu aussi l’apport d’IPSOS Reid pour les études de marketing sur le terrain. C’est sur la base de ces résultats que nous finaliserons cette loterie newlook, à savoir sa fréquence et le nombre de chiffres pour le tirage», explique Moorghen Veeramootoo. Il ajoute que la mise en opération de la Loterie verte nécessitera un investissement de Rs 100 millions. «Sans cette logistique, tant à la fois technique qu’humaine, l’investissement aurait été plus lourd, à presque Rs 600 millions.»

Mais il n’y a pas que Lottotech. Dans le classement du Top Hundred Companies pour le secteur jeux, Stevenhills Ltd est classée en deuxième position, avec des revenus de Rs 952,6 millions. Dirigée par Steve Wan, cette société, lancée en 2008, opère des paris sur des matchs de foot en Europe, en Asie et en Afrique. Au 30 juin 2018, elle a réalisé des profits avant impôts de Rs 33 millions. Une autre société opérant dans le créneau des paris en ligne, Play on Line Ltd, dont le propriétaire est Paul Foo Kune, est classée en troisième position, avec un chiffre d’affaires de Rs 745,5 millions au 30 juin 2017 et des bénéfices bruts de Rs 7 millions. Très peu d’informations circulent sur Play on Line Ltd, qui occupe le 96e rang dans le Top Hundred Companies 2019.

Dans ce classement du secteur des jeux, SMS Pariaz Ltd, de Jean-Michel Lee Shim, grimpe trois places, pour passer à la 8e position. Cette société brasse un chiffre d’affaires de Rs 264,7 millions et a eu des profits avant-impôts de Rs 47,4 millions au 31 décembre 2017. Spécialisée dans les paris en lignes sur des courses hippiques locales, elle a connu ces dernières années une ascension fulgurante, musclant ses opérations avec de nouveaux services, comme le Pari Mutuel Urbain.

Par ailleurs, la décision du ministère des Finances d’amender la Gambling Regulatory Authority (GRA) Act dans le Finance Bill 2019 déjà adopté, pour interdire l’opération des bookmakers hors de l’enceinte du Champ-de-Mars, devrait doper les revenus des opérateurs du Tote dans les années à venir. C’est tout au moins l’argument défendu par le Premier ministre, Pravind Jugnauth, lors son summing-up sur cet amendement juridique, arguant que les opérateurs du Tote, à l’instar d’Automatic Systems Ltd et de Sports Lepep, ont déjà amélioré leurs revenus suivant la décision de la GRA.

Le classement confirme par ailleurs la mauvaise santé financière des casinos gérés par la SIC Management Services. Hormis le Grand Casino du Domaine Les Pailles, qui a réalisé des profits avant impôts de Rs 3,6 millions au 31 décembre 2016, les deux autres maisons de jeu, nommé- ment Le Caudan Waterfront Casino Ltd et Casino de Maurice Ltd, ont essuyé des pertes respectives de Rs 9 millions et 28 millions pour les années financières de décembre 2015 et décembre 2016.


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Lexpress

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