les manifestations politiques interdites pour une semaine à Kinshasa – JeuneAfrique.com

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Les marches « à caractère politique » sont interdites toute la semaine dans la capitale, a annoncé la police ce dimanche. Cette décision est justifiée par le « climat tendu » qui règne entre les partisans du président Félix Tshisekedi et ceux de son prédécesseur Joseph Kabila, selon le gouverneur de Kinshasa.


« Compte tenu du climat tendu dans la capitale, Son Excellence M. le gouverneur a interdit toutes les marches » à caractère politique sur les rues de Kinshasa « pendant cette semaine », a déclaré à la télévision d’État le chef de la police de la capitale congolaise, le général Sylvano Kasongo. « Toute personne qui osera marcher ou troubler l’ordre public pendant cette semaine va trouver la police sur son chemin« , a-t-il ajouté.

Marche et contre-marche

L’escalade a commencé mardi, lorsque des jeunes du parti du président Tshisekedi, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), ont annoncé pour lundi une marche contre la candidature de l’ancien ministre de la Justice Alexis Thambwe, considéré comme un dur de l’ancien régime, à la présidence du Sénat.

« Nous ne voulons plus voir les mêmes visages diriger les institutions du pays ou figurer dans l’équipe gouvernementale », avait déclaré lors d’une conférence de presse Fils Mukoko, l’un des porte-parole des jeunes de l’UDPS.

En réaction, les jeunes pro-Kabila, les bérets rouges, ont promis eux aussi d’organiser ce même lundi une contre-marche pour soutenir la candidature de l’ancien garde des sceaux à la présidence du Sénat, en brandissant une autorisation du gouverneur de Kinshasa, un pro-Kabila.

Dans l’attente d’un gouvernement

Le Sénat est contrôlé par des partisans de Joseph Kabila. Le ticket présenté par le FCC pour les sept postes du bureau du Sénat ne compte aucun membre de Cap pour le changement (Cach), la coalition du président Tshisekedi.

Cap pour le changement a signé un accord de coalition avec le Front commun pour le Congo (FCC) de l’ancien président Kabila, largement majoritaire à l’Assemblée nationale, aux assemblées provinciales et au Sénat.

Six mois après l’investiture du président Tshisekedi et plus d’un mois après la nomination de son Premier ministre Ilunga Ilunkamba, proposé par l’ancien président Kabila, les négociateurs de Cach et du FCC peinent à se mettre d’accord sur la composition du gouvernement.



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JeuneAfrique

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