les Gardiens de la révolution disent avoir « confisqué » un tanker britannique

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Alors que la tension ne cesse de croître dans le détroit d’Ormuz, le navire a été arraisonné pour « non-respect du code maritime international » selon l’Iran.

Le Monde avec AFP Publié aujourd’hui à 21h18, mis à jour à 22h14

Temps de Lecture 8 min.

Les Gardiens de la révolution iraniens ont annoncé vendredi 19 juillet au soir avoir « confisqué » un pétrolier britannique, le Stena-Impero, dans le détroit d’Ormuz. Londres, par la voix du ministre des affaires étrangères Jeremy Hunt, a dénoncé dans la foulée la « saisie inacceptable de deux navires », évoquant un bateau libérien arraisonné en plus du britannique.

Le bâtiment britannique a été arraisonné pour « non-respect du code maritime international », « à la demande de l’autorité portuaire et maritime de la province de l’Hormozgan », est-il écrit dans un communiqué diffusé sur Sepahnews, le site internet des Gardiens de la révolution.

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Stena Bulk et Northern Marine Management, respectivement propriétaire et gestionnaire du bateau, ont expliqué sur leur site que le Stena-Impero avait été « approché vers 17 heures par de petites embarcations non identifiées et un hélicoptère pendant son passage dans le détroit d’Ormuz, alors que le navire se trouvait en eaux internationales ».

« Nous sommes actuellement dans l’impossibilité de contacter le navire qui se dirige maintenant vers le nord, en direction de l’Iran. »

Les propriétaires ont précisé que 23 marins se trouvaient à bord.

Intensification des incidents

Le ministère britannique de la défense, cité par le Guardian, a déclaré qu’il examinait d’urgence ce qui était arrivé au Stena-Impero. Le bateau de 30 000 tonnes se dirigeait vers l’Arabie saoudite lorsqu’il a brusquement quitté les voies maritimes internationales.

Les Etats-Unis ont rapidement réagi pour dénoncer la « surenchère de la violence » de l’Iran. Donald Trump a par ailleurs assuré que les Etats-Unis avaient été « informés » des événements dans le Golfe et qu’ils « échangeront » et « travailleront avec le Royaume-Uni » à ce sujet.

Jeudi, les Gardiens de la révolution ont annoncé détenir « un navire étranger qui passait en contrebande un million de litres de carburant à destination de l’île de Larak, dans le golfe Persique ». Le 4 juillet, un commando britannique avait, lui, arraisonné au large de Gibraltar un pétrolier iranien soupçonné de livrer du pétrole à la Syrie et le guide suprême iranien, Ali Khamenei, avait annoncé que son pays répondrait « au moment et à l’endroit opportuns » à cette interception.

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Les incidents s’intensifient dans le golfe Persique, notamment autour du détroit d’Ormuz, large d’à peine 38 kilomètres et où ont transité en 2018 21 millions de barils par jour – soit un cinquième de la consommation mondiale d’or noir et un tiers du pétrole acheminé par voie maritime. Le tout sur fond de bras de fer entre Washington et Téhéran à propos du programme nucléaire iranien. Autre signe de la tension croissante dans le détroit d’Ormuz : les Etats-Unis ont annoncé jeudi avoir abattu un drone iranien au-dessus de ce même détroit d’Ormuz, ce qu’a catégoriquement démenti l’Iran.

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