En France, mise en marche difficile de la majorité pour les européennes

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Alors que les dirigeants de La République en marche avaient promis de présenter leur liste « fin février début mars », cet agenda initial devrait être retardé.

Par Alexandre Lemarié et Olivier Faye Publié aujourd’hui à 06h28

Temps de Lecture 4 min.

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Pour le sécrétaire général de La République en marche, Stanislas Guerini,  « le moment est au grand débat », celui des européennes viendra.
Pour le sécrétaire général de La République en marche, Stanislas Guerini,  « le moment est au grand débat », celui des européennes viendra. LUDOVIC MARIN / AFP

Tout le monde sous le même « chapeau commun » ! A l’occasion des élections européennes du 26 mai, La République en marche (LRM) veut éliminer toute concurrence dans le camp des proeuropéens. Aux socialistes, écologistes, chrétiens-démocrates et autres libéraux qui se reconnaîtraient dans ce combat, le parti présidentiel leur adresse ce message : « rassemblement ». « Il y a un enjeu de rassemblement des proeuropéens, qui sont minoritaires en France », estime ainsi Pierre Person, délégué général adjoint de LRM.

En réponse au « danger populiste », comme dit un proche d’Emmanuel Macron, les « marcheurs » ne veulent laisser aucun espace entre leur mouvement et les extrêmes. « Aujourd’hui, la force politique qui a le plus de clarté sur les enjeux européens, c’est LRM. Et derrière, c’est le Rassemblement national », assure-t-on à l’Elysée. Pour symboliser cette dynamique, les macronistes ne veulent pas se contenter d’agréger des étiquettes politiques, pour la plupart décriées. Ils misent sur le soutien de personnalités connues et reconnues du grand public pour envoyer des signaux à différentes sensibilités de l’électorat.

Lire aussi : Macron tente d’imposer sa vision des progressistes contre les  populistes pour les Européennes

Poursuivre la recomposition de l’échiquier politique

Daniel Cohn-Bendit, Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé, Jean-Louis Borloo, Pierre Moscovici… Venus d’horizons divers, ces noms reviennent depuis des mois chez les stratèges macronistes, comme autant d’ambassadeurs potentiels de la campagne. « Ce sont des personnalités politiques qui comptent, qui ont un passé, une certaine aura, et qui connaissent les institutions européennes. Leur parole vaut quelque chose pour les électeurs, insiste Stéphane Séjourné, directeur de campagne de LRM pour les européennes. Ils auront à s’exprimer sur la liste et le projet que nous avons constitué. »

Pour ce qui est d’Alain Juppé, sa nomination récente au Conseil constitutionnel semble compromettre ce vœu : l’ex-premier ministre a dû annuler sa participation à une émission de BFM-TV, dimanche 17 février, au nom du devoir de réserve. Selon nos informations, Jean-Louis Borloo, ne devrait pas non plus prendre part à la campagne, malgré les appels du pied de LRM.

L’objectif reste pour autant de poursuivre la recomposition de l’échiquier politique français à l’occasion de ce scrutin. « La volonté est naturellement de rassembler derrière cette liste tous ceux qui ont un engagement européen marqué et sincère. Les autres formations politiques de droite comme de gauche ne parlent que de leurs partis et pas d’Europe », cingle le député LRM des Français de l’étranger, Pieyre-Alexandre Anglade, spécialiste des questions européennes.

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