« Nous devons tout faire pour aller vers un Brexit ordonné »

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Elue mardi par une courte majorité d’eurodéputés, la nouvelle présidente de la Commission européenne doit composer son équipe pendant l’été. Elle explique sa démarche dans un entretien accordé à plusieurs journaux dont « Le Monde ».

Propos recueillis par Publié aujourd’hui à 18h00, mis à jour à 18h48

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Ursula von der Leyen après son élection à la tête de la Commission par les eurodéputés, à Strasbourg, le 16 juillet.
Ursula von der Leyen après son élection à la tête de la Commission par les eurodéputés, à Strasbourg, le 16 juillet. VINCENT KESSLER / REUTERS

Ursula von der Leyen a été élue mardi 16 juillet à la présidence de la Commission européenne, par une courte majorité d’eurodéputés. L’ancienne ministre de la défense allemande, membre de la CDU (conservateurs) et du Parti populaire européen (PPE), doit composer son équipe pendant l’été, en contact étroit avec les Etats membres et le Parlement. Elle explique sa démarche dans un entretien accordé aux journaux du réseau Europa, dont Le Monde.

Les sociaux-démocrates allemands du SPD ont voté contre vous, le parti polonais Droit et justice (ultraconservateur) et le Mouvement 5 étoiles italien (antisystème) ont voté pour vous. Quel est le plus mauvais signal ?

Ce qui est décisif pour moi est d’avoir rallié une majorité sur la base d’un discours et d’un programme clairement proeuropéens. Voici deux semaines, aucune majorité n’était en vue. Ce résultat étroit s’explique de deux façons : tout d’abord, une colère largement partagée des eurodéputés après l’échec de la procédure des spitzenkandidaten – les chefs de file présentés par les familles politiques – et des interrogations autour de mon programme. Mon message a été de vouloir une Europe ouverte au monde, forte et capable d’agir. C’est sur cette base que j’ai finalement obtenu la majorité.

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Oui, mais vous ne disposez pas d’une majorité proeuropéenne. Les Verts, une partie des sociaux-démocrates et des conservateurs n’ont pas voté pour vous. N’est-ce pas un problème ?

La phrase que j’ai le plus souvent entendue a été : « Je n’ai rien contre vous, mais je ne vais pas voter pour vous car le processus de spitzenkandidat a échoué. » Je comprends cela. C’est grâce au ferme soutien que m’a apporté Manfred Weber [le chef de file de la droite aux élections européennes] que le consensus autour de mon programme a progressé. La très large majorité des libéraux de Renew Europe, ainsi que des élus du PPE et une majorité des sociaux-démocrates ont voté en ma faveur. Je suis une Européenne convaincue et me félicite de tous ceux qui soutiennent ce programme. Il est très important de mettre notre énergie à trouver des solutions communes aux problèmes du moment.

Avec une majorité aussi étroite ?

Le travail ne fait que commencer. Dans les débats au Parlement, j’ai constaté une ouverture à travailler ensemble, même du côté des Verts.

Vous avez présenté des objectifs ambitieux sur le climat, pour envoyer un signal aux Verts. Mais quel en sera l’impact pour les entreprises et les citoyens ?

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