Au Pakistan, le premier ministre, Imran Khan, fait arrêter un terroriste de premier plan

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L’interpellation de Hafiz Saeed, cerveau présumé des attentats de Bombay en 2008, intervient avant une visite du premier ministre à Washington.

Par Publié aujourd’hui à 11h27, mis à jour à 11h39

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Le premier ministre pakistanais, Imran Khan, lors d’une réunion au Kirghizistan, le 14 juin 2019.
Le premier ministre pakistanais, Imran Khan, lors d’une réunion au Kirghizistan, le 14 juin 2019. ALEXEY DRUZHININ / AFP

L’ennemi public numéro un de l’Inde est à nouveau sous les verrous. Hafiz Saeed, militant islamiste pakistanais de 69 ans, désigné « terroriste international » par les Etats-Unis et considéré par New Delhi comme « le cerveau » des attentats de Bombay de novembre 2008 qui avaient fait près de 180 morts, a été arrêté mercredi 17 juillet au Pakistan.

Ce sont les forces antiterroristes de la province du Pendjab qui l’ont interpellé, près de la ville de Gujranwala. Un porte-parole du groupe islamiste Jamaat-ud-Dawa (JuD) que dirige Hafiz Saeed et qui est considéré comme la vitrine du groupe armé Lashkar-e-Toiba (LeT), en lutte pour le rattachement du Cachemire indien au Pakistan, a confirmé l’arrestation du dirigeant. Il lui est reproché de continuer à « collecter des fonds pour financer des organisations terroristes interdites », selon les autorités locales.

Hafiz Saeed, dont la tête avait été mise à prix par Washington en 2012 pour 10 millions de dollars (9 millions d’euros), était libre de ses mouvements depuis sa remise en liberté en novembre 2017, au terme de onze mois de placement en résidence surveillée. En 2018, il a participé aux élections législatives de son pays en soutenant activement un parti religieux, le Allah-o-Akbar Tehreek, qui n’a obtenu aucun député.

Son arrestation est le dernier épisode d’une série de décisions prises ces derniers mois par le Pakistan, sous la pression de la communauté internationale, pour répondre aux accusations de soutien au terrorisme portées contre lui. En février, Islamabad a interdit le JuD ainsi que la fondation Falah-e-Insaniat, une autre organisation de la nébuleuse LeT qui avait lui-même été interdit dès 2002. Plus d’une centaine d’extrémistes présumés ont en outre été arrêtés et plus de deux cents écoles coraniques fermées.

Début mai, le Pakistan a par ailleurs promis de prendre des sanctions contre Masood Azhar, l’autre bête noire de l’Inde, après l’inscription de celui-ci sur la liste mondiale des terroristes tenue par les Nations unies, la Chine ayant fini par lever son veto à une telle décision. Masood Azhar est à la tête du Jaish-e-Mohammed, un autre groupe armé également interdit depuis 2002, que New Delhi considère comme l’auteur de l’attentat perpétré en 2001 contre le Parlement indien, et qui a revendiqué plus récemment deux attaques contre l’armée indienne, en janvier 2016 à Pathankot, au Pendjab indien, et en février 2019 à Pulwama, dans l’Etat indien du Jammu-et-Cachemire.

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