le Sénégal bat la Tunisie (1-0) sur un coup du sort et se qualifie pour la finale – JeuneAfrique.com

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Un but contre son camp de Bronn, sur une faute de main de son gardien Hassen, a permis au Sénégal de se qualifier pour la deuxième finale de Coupe d’Afrique des nations de son histoire, après un match assez incroyable. Les Lions de la Teranga affronteront le vainqueur de Nigeria-Algérie, le 19 juillet.


Vingt-cinq minutes avant d’encaisser ce but stupide, Mouez Hassen avait détourné, grâce à une main gauche ferme, le penalty de Saivet, puisque Mané, qui en a déjà manqués deux depuis le début de la CAN, a décidé depuis de passer son tour (78e). Trois minutes à peine après que Sassai a manqué le sien, après une main de Koulibaly. Mais Hassen, donc, a commis la faute qu’il ne fallait pas faire, surtout à ce stade de la compétition, lors de la prolongation. Sur un coup-franc de Mané, le gardien de l’OGC Nice rate sa sortie et expédie le ballon sur la tête de son coéquipier Dylan Bronn, qui ne peut éviter le pire (1-0, 100e).

Finalement, rien n’aura vraiment été rationnel lors de cette demi-finale entre deux équipes frustrées de demi-finale depuis 2002 (Sénégal) et 2004 (Tunisie). Deux penalties manqués, donc, de chaque côte, en moins de cinq minutes. Puis un autre, d’abord accordé par Tessema Weyesa, l’arbitre éthiopien, pour une main de Gueye, après une longue touché d’Haddadi et une déviation de la tête de Sané, qui envoie le ballon sur la main du joueur d’Everton. Naïm Sliti, qui s’apprête à tirer le deuxième penalty des Aigles de Carthage lors de cette demi-finale, déchante pourtant quand l’arbitre, après avoir eu recours à la VAR, l’informe que la décision initiale est annulée. Et la Tunisie ne parviendra jamais à égaliser.

Deux penalties manqués en moins de cinq minutes

Dimanche soir, dans un stade international du Caire une nouvelle fois dépeuplé, le Sénégal s’est qualifié. Ce n’est pas une injustice, mais cela n’en aurait pas été une non plus si les Nord-africains s’étaient invités au grand raout du 19 juillet. Leur première mi-temps, entre le quelconque et le médiocre, aurait pu mal se finir pour les joueurs d’Alain Giresse, bousculés par Sabaly (24e), Niang (36e), Mané (37e), même si, par moment, les Tunisiens, qui avaient réclamé un penalty pour une faute de Kouyaté sur Khenissi, (29e) ont rappelé qu’ils disposaient de sacrés arguments techniques, pas toujours bien utilisés.

Mais l’entrée de Sliti, qui bénéficie d’un bon de sortie à Dijon et dont on demande encore pourquoi aucun club français ne s’intéresse (pour l’instant ?) à lui a changé les choses. Sa capacité à accélérer le jeu a offert à son équipe un choix plus varié, alors que les Sénégalais commençaient un peu à ressentir les effets d’une longue compétition. En deux minutes, Khenissi (48e) et Sassi réussissaient à se procurer deux occasions, et le premier nommé, seul face à Gomis un peu après l’heure de jeu (64e), manquait une magnifique opportunité d’ouvrir le score. Moins entreprenants qu’en première période, les Lions ne parvenaient plus vraiment à inquiéter Hassen, hormis sur un centre tir de Gassama ((56e), une situation qui incita Cissé à faire rentrer Diagne puis Sarr. Et tout cela, c’était avant ce dernier quart d’heure un peu fou et cette prolongation dantesque…



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JeuneAfrique

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